Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Un Fonds d’appui à l’entreprenariat féminin bientôt disponible
Publié le lundi 13 avril 2015  |  Sidwaya
Politique
© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral




Le Conseil national de la Transition (CNT) a tenu une séance plénière, le vendredi 10 avril 2015, à Ouagadougou. Trois questions orales étaient à l’ordre du jour : la situation des cantines scolaires après le pillage des vivres lors de l’insurrection, le continuum éducatif et le fonds d’appui aux activités féminines.

Les ministres en charge de l’éducation nationale, Samadou Coulibaly et de la promotion de la femme, Bibiane Ouédraogo/Boni, étaient face aux députés de la Transition, le 10 avril 2015. Et cela, dans la dynamique de contrôle de l’action gouvernementale par le parlement. Ainsi, le député Marie Madeleine Somda a posé une question orale avec débat à Mme le ministre de la Promotion de la femme et du Genre sur le guichet d’appui aux activités des femmes. La mise en place du fonds, a expliqué Bibiane Ouédraogo/ Boni, a été marquée par de nombreuses difficultés sous le régime déchu comme «la désinformation, l’intoxication, l’escroquerie et la forte affluence des femmes ». Avec l’avènement de la Transition, une cagnotte de 6 milliards de F CFA a été allouée au fonds pour des crédits de types individuel et en groupe. Elle a indiqué qu’à ce jour, un besoin de financement total de 106 milliards de F CFA a été exprimé dans les 13 régions du pays. La ministre de préciser qu’un travail de sélection a été engagé sur la base de critères précis et la présélection des dossiers pour l’appui à l’entreprenariat a retenu 1 168 dossiers. «Jusqu’à nos jours, aucun décaissement n’a été effectué. L’opération suit son cours et très prochainement, la sélection définitive va s’opérer. Les virements des premières tranches seront possibles dès mai 2015», a conclu Mme Ouédraogo/Boni. Le député Wilfried Zoundi a, lui, adressé une question orale sans débat au ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) sur l’état réel de fonctionnement des cantines scolaires et les mesures immédiates envisagées à l’issue du pillage des vivres lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Sur la question, le MENA a expliqué que pour l’année scolaire 2014/2015, ce sont 48 000 tonnes de vivres qui étaient prévues pour les écoles de l’ensemble du territoire, hormis celles du Sahel et de l’Est. Malheureusement, a-t-il dit, au regard des impayés chez les transporteurs, ces derniers ont alors rechigné à acheminer ces vivres dans le reste du pays.

Plus de 3 000 classes sous paillotes au Burkina

La crise d’octobre 2014 a entraîné le pillage de plus de 11 596 tonnes à Ouagadougou, d’où un travail de rééquilibrage des stocks régionaux, a-t-il fait savoir. Malgré tout, a confié Samadou Coulibaly, 10 948 écoles réparties dans 41 provinces sont sans vivre avec une nécessité de reconstitution des stocks de 5 milliards de F CFA. «La question des cantines scolaires est très sensible et il faut qu’elle sorte du système classique de passation des marchés publics parce que son manque entraîne des non-inscriptions en classe, des absences, des abandons et des contreperformances», a expliqué le MENA. Les solutions envisagées sont, entre autres, l’introduction du petit déjeuner dans les régions à faible taux de scolarisation, des initiatives visant à rendre autonomes les cantines, contrairement au fait qu’elles sont actuellement semi-assistées. Le ministre Samadou Coulibaly a également répondu à une autre question orale, cette fois avec débat, du député Marie Madeleine Somda sur la mise en œuvre du continuum éducatif au Burkina Faso. M. Coulibaly a reconnu que la mise en œuvre de cette innovation est mitigée avec actuellement plus de 3 000 classes sous paillotes et 900 classes d’emprunt. A l’entendre, malgré la requête adressée à l’UNICEF pour l’acquisition de plus de 1 000 tentes, la saison des pluies qui s’annonce déjà inquiète sérieusement les acteurs. La question des programmes d’enseignement, du recrutement des enseignants, de la qualité de l’enseignement et de la gestion du personnel a amené les députés à demander s’il n'était pas nécessaire de suspendre le continuum en vue de trouver les moyens matériels, financiers et humains pour sa mise en œuvre. 50 milliards de F CFA sont nécessaires pour opérationnaliser efficacement le continuum, a précisé Samadou Coulibaly. Il a promis de soumettre bientôt un rapport au gouvernement en vue de la décision idoine à prendre. Déjà, a-t-il confié, des échanges sont engagés avec les acteurs des régions pour identifier les problèmes et y apporter les solutions appropriées.
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment