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Conseil constitutionnel: quatre sages jurent
Publié le lundi 13 avril 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par G.S
Conseil constitutionnel : le nouveau président installé dans ses fonctions
Vendredi 13 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a été installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie solennelle de prestation de serment dirigée par le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando




La cérémonie de prestation de serment de nouveaux membres du Conseil constitutionnel a eu lieu, le vendredi 10 avril 2015, dans la salle des Banquets de Ouaga 2000. Les promus ont juré devant le président du Faso, Michel Kafando, de remplir leurs missions avec dignité et intégrité.

Les quatre membres nouvellement nommés au Conseil constitutionnel occupent désormais leur siège au sein de l’institution. La prestation de serment marquant leur installation officielle est intervenue, le vendredi 10 avril 2015, lors d’une cérémonie sobre mais très solennelle présidée par le président du Faso, Michel Kafando, conformément à la réglementation. «Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil», ont tour à tour juré, Gomtirbou Anatole Tiendrébéogo, Bouraïma Cissé, Haridiata Dakouré/Séré et Victor Kafando. Après l’acte symbolique, le président du Faso, Michel Kafando, les a renvoyés à l’exercice de leurs fonctions. Les promus, au vu de leurs CV, ont tous un capital d’expériences. Le ministre plénipotentiaire de grade exceptionnel, Anatole Tiendrebeogo remplace le juge Salifou Nébié retrouvé mort, sur la route de Saponé, et dont le siège était jusque-là vide, son mandat étant toujours en cours. Quant aux magistrats Victor Kafando, grade exceptionnel, et Haridiata Dakouré/Séré, grade terminal, ils ont remplacé respectivement Alimata Ouï et Elisabeth Yoni dont les mandats étaient arrivés à terme. Bouraïma Cissé, lui, était, avant sa nomination, commissaire de police à la retraite. Le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a rendu hommage aux anciens membres qui, après neuf années de service, quittent le Conseil constitutionnel. «Ils ont travaillé au renforcement de l’Etat de droit au Burkina Faso. Nous avons le devoir de témoigner de notre reconnaissance pour leur professionnalisme et leur sagesse que nous devons perpétuer», a-t-il souligné. A ses nouveaux collègues, le président Kambou a signifié que le Conseil constitutionnel est très attendu dans le contexte actuel du Burkina Faso. «Vous arrivez à un moment fort important de l’histoire de notre pays et par conséquent le peuple attend du Conseil constitutionnel qu’il joue pleinement son rôle de contrôle et de gardien de la paix et de la cohésion sociale», a prévenu M. Kambou. En effet, le Conseil constitutionnel a pour mission de protéger les libertés individuelles et collectives, de veiller à la cohésion et à la paix sociale par la régularité, la transparence, l’équité et à la sincérité lors des consultations électorales. Cette haute juridiction de l’Etat aura la lourde tâche de proclamer les résultats de la présidentielle d’octobre 2015. L’installation des quatre nouveaux membres du Conseil constitutionnel met ainsi fin à la polémique autour de leur nomination. La Société burkinabè de droit constitutionnel, présidée par le professeur Abdoulaye Soma, avait fustigé ces nominations, estimant qu’elles étaient anticonstitutionnelles.


Beyon Romain NEBIE
nbeyonromain@yahoo

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La tombe du président Thomas Sankara sous scellé

La tombe du défunt président Thomas Sankara, a été mise sous scellé, le jeudi 9 avril 2015 au quartier Dagnoë de Ouagadougou. L’opération conduite par le cabinet militaire en charge du dossier avec la collaboration de la compagnie du service scientifique et technique de la gendarmerie s’est déroulée en présence de la sœur du défunt président, Blandine Sankara, de l’ancien ambassadeur du Burkina en Lybie et oncle de Thomas Sankara, Mousbila Sankara, et des avocats de la famille dont Me Bénéwendé Sankara. Cette décision fait suite à l’audience du Premier ministre et le ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo accordée à la famille Sankara ; une audience le 9 mars dernier, pour témoigner de la volonté et l’engagement des autorités à faire ouvrir le dossier.

La rédaction
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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