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Sidwaya N° 7368 du 5/3/2013

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Le ministre de la communication dans les médias privés : Le Quotidien, SMTV et radio Salankoloto visités
Publié le mercredi 6 mars 2013   |  Sidwaya


Activité
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Activité gouvernementale : Le ministre de la communication Alain Edouard Traoré procède au lancement de la Radio Amateur
Mercredi 27 fevrier 2013, Ouagadougou. Hotel Palace. En marge du FESPACO le ministre de la communication Alain Edouard Traoré à procedé au lancement de la Radio Amateur pour les jeunes


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Les organes de presse privée que sont le journal Le Quotidien, SMTV (Sport music télévision) et la radio Salankoloto ont reçu la visite du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, le mardi 5 mars 2013 à Ouagadougou. Le ministre de tutelle est allé toucher du doigt, les réalités de travail et de fonctionnement de ces trois médias.

"Mieux connaître ces médias à travers leur cadre de fonctionnement", c’est l’ objectif principal de la visite du ministre de la communication, Alain Edouard Traoré et sa délégation dans les locaux de trois organes privés de la place : le journal Le Quotidien, SMTV (Sport music télévision) et la radio Salankoloto. Le premier organe à recevoir le ministre de la Communication a été le journal Le Quotidien, sis à Zabré-Daaga. En ce lieu, M. Traoré, a d’abord fait connaissance avec les journalistes et les différents compartiments du canard. Il a ensuite échangé avec les animateurs de ce média, à savoir le directeur de publication, Souleymane Traoré, et l’ensemble des journalistes présents. Le directeur de publication a fait l’historique du journal qui a été porté sur les fonts baptismaux le 8 février 2010. Le Quotidien fonctionne, selon son directeur de publication, avec un effectif de 10 journalistes et a un tirage journalier de 3 000 exemplaires. En outre, il a indiqué que l’objectif du journal est de faire plus, voire mieux que les autres quotidiens burkinabè sur le marché. « Notre ambition est de faire du Quotidien, un journal proche des populations », a fait savoir Souleymane Traoré. Selon lui, le principe du canard est de « dire la vérité tout en restant indépendant » même s’il a reconnu qu’il y a « beaucoup de pressions ». Comme difficultés, il a relevé, entre autres, l’étroitesse du local qui sert de siège au journal. Toute chose qui, à son avis, a conduit à la délocalisation de l’imprimerie au quartier Kamsaonghin. Il a également affirmé que les perspectives portent sur le renforcement des capacités du personnel par des formations, l’établissement de partenariat avec des organes de presse étrangers…Le ministre Traoré a félicité l’ensemble des travailleurs du journal " qui constitue en deux années d’existence, un plus dans la galaxie médiatique du Burkina Faso".

Des échanges francs avec les acteurs

Parlant de la vérité défendue par les promoteurs du journal Le Quotidien, le ministre a déclaré que « cette question est la chose la plus relative possible » et qu’il faut « la manipuler avec soin ». « Si vous vous mettez dans une posture où il faut vaille que vaille publier les informations que vous recevez, vous allez vous brûler les ailes. Nous sommes dans un monde où la vérité absolue n’existe pas. Il faut trouver le meilleur équilibre en toute chose et ayez une démarche médiane », a-t-il conseillé. De même, il a souligné qu’il n’y a pas de pressions mais plutôt des contraintes dans la régulation des médias au Burkina Faso. Les autres points des échanges ont porté sur le difficile accès aux sources d’information dans l’administration publique, la question des subventions…

Le ministre a expliqué que la difficulté d’accès à l’information dans l’administration publique est un « problème de culture » et qu’une étude est en cours pour l’augmentation des subventions.

Le ministre et ses collaborateurs se sont ensuite rendus à SMTV, situé à la zone 1. Le Président du conseil d’administration (PCA) de cette chaîne de télévision privée, Ismaël Nignan, a justifié la création de l’organe par l’engouement constaté autour du sport, suite à l’organisation de la CAN 98 au Burkina Faso. Il a signalé qu’en dix ans d’existence, la télévision couvre 6 régions du pays et emploie 45 personnes dont 12 à Ouagadougou. « SMTV est l’un des pionniers dans l’audiovisuel burkinabè. La jeunesse se retrouve dans ce créneau de sport et de musique », a-t-il soutenu.

A Salankoloto, dernier organe visité, le directeur , Roger Nikiéma, a fait une brève présentation de la radio. Il a mentionné que radio Salankoloto a 16 ans d’existence et émet dans 8 provinces du pays, avec un effectif d’une trentaine de travailleurs. Les difficultés que rencontre la radio, de l’avis de M. Nikièma, concernent la fiscalité, les coupures intempestives d’électricité… Les doléances ont porté, entre autres, sur l’existence de radios informelles, la participation de médias privés aux missions officielles, la formation continue des agents. Alain Edouard Traoré a indiqué que la question de la formation est essentielle.

« Le journaliste reste au cœur du système et s’il n’est pas bien formé, cela pose un véritable problème. C’est pourquoi la formation va être la priorité des priorités au niveau du département », a-t-il laissé entendre. Le rédacteur en chef de radio Salankoloto, Batio Parfait Ido, a apprécié « positivement » le déplacement du ministre Traoré dans les locaux d’organes privés. « C’est une marque de considération », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Il vient s’informer des préoccupations des médias privés qui seront éventuellement étudiées au niveau du département. Lorsqu’un ministre vous aborde de cette façon et donne des réponses à toutes vos préoccupations, cela vous encourage à plus d’ardeur dans le travail », s’est-il réjoui.

Nestor BAKI
René ZONGO
(Stagiaire)

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