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Chambre de commerce: les autorités veulent sécuriser «Ouaga inter»
Publié le mercredi 6 mars 2013   |  FasoZine


Le
© Autre presse par DR
Le siège de la section territoriale du Centre-Ouest de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)


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La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina a rencontré les journalistes burkinabè ce mardi 5 mars 2013 à Ouagadougou. Il s’agissait d’expliquer à ces derniers, les nouvelles mesures de sécurité qu’elle entend appliquer en vue de faire de la gare routière internationale de Ouagadougou couramment appelée «Ouaga inter», une zone sécurisée et un moteur du développement économique du Burkina. Mais sur le terrain, les commerçants et autres usagers de la gare semblent s’opposer au projet des premières autorités de la gare.

Selon le directeur du développement et de la gestion des infrastructures de la Chambre de commerce, Emmanuel Yoda, «Ouaga inter» apporte aux caisses de l’Etat burkinabè 120 milliards de francs CFA. Les autorités de cette structure n’entendent donc pas lésiner avec les moyens pour que la sécurité règne dans ce milieu. Voilà pourquoi, selon eux, il est urgent de toiletter les textes en matière de sécurité, qui datent de l’ouverture de la gare en 1980.

A cet effet, Rufin Kaboré, coordonnateur des systèmes de sécurité à la gare routière, a expliqué que des barbelés ont été installés tout le long du mur de la gare, que la zone a été bien éclairée, et que des patrouilles de gendarmerie et de police y auront lieu de façon permanente.

«Ce n’est pas une façon pour nous d’empêcher qui que se soit d’avoir accès à la gare. Mais il s’agit simplement de veiller à la sécurité des personnes qui y séjournent de même que la sécurité des biens qui y sont entreposés. M. Kaboré a aussi expliqué que désormais, l’accès au site sera soumis à des contrôles afin d’identifier tous ceux qui y entrent. «Ceux dont la présence est nécessaire auront des badges permanents qui vont coûter 20 000 francs CFA l’an. Les personnes étrangères à la gare qui souhaitent garer leur véhicule payeront désormais 50 000 francs par an, ceux dont la présence est temporaire auront des badges qui couteront 1000 francs.

Ces mesures annoncées se heurtent à l'hostilité de certains habitués de la gare. Les médias ont pu le constater sur place, quand un petit groupe de commerçants et autres apprentis s'est formé. «Nous ne sommes pas en Europe, il n’est donc pas question que l’on nous demande des badges pour entrer dans une gare», a laissé entendre un jeune homme visiblement dépité, qui a toutefois refusé de décliner son identité ni de dire ce qu’il menait comme activités. «Nous sommes toujours exposés à la poussière, voyez vous-même l’état de délabrement des voies», a souligné un autre en langue nationale mooré. Autant de raisons qui, selon eux, militent en faveur du rejet de ce projet. «C’est vrai, ils ont raison en ce qui concerne le délabrement des voies, mais des mesures sont envisagées pour résorber le plus tôt possible cette question», a expliqué Emmanuel Yoda.

«Ouaga inter» reçoit en moyenne par jour 500 camions et plus de 1 000 chauffeurs et apprentis. Près de 400 personnes y travaillent quotidiennement et plus de 80 sociétés y sont implantées.

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