La ministre française déléguée, chargée de la francophonie à Kosyam : « Il y a une volonté radicale d’avoir un nouveau regard sur l’Afrique… » #aOuaga

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La ministre française déléguée, chargée de la francophonie à Kosyam : « Il y a une volonté radicale d’avoir un nouveau regard sur l’Afrique… »

Publié le lundi 4 mars 2013 | Sidwaya

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Audience du chef de l`Etat : M. Blaise COMPAORE a reçu a Ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Mme Yamina BENGUIGUI
28 février 2013. Ouagadougou. Le Président du Faso, M. Blaise COMPAORE a reçu en audience Mme Yamina BENGUIGUI, Ministre française déléguée chargée de la Francophonie.

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Audiences du chef de l’Etat en 2013

a ministre française déléguée, chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a été reçue par le président du Faso, Blaise Compaoré, le jeudi 28 février 2013, au palais de Kosyam à Ouagadougou. La crise malienne, le FESPACO, ainsi que la Francophonie ont été au menu de l’entretien entre les deux personnalités.

La crise malienne, selon la ministre française déléguée, chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a été l’un des sujets abordés au cours des échanges qu’elle a eus avec le président du Faso, Blaise Compaoré. Elle a souhaité, dans ce dossier, qu’on aille « rapidement vers une solution de fin de guerre et ce, pour le bonheur de toutes les populations ». Les deux autres sujets lors de l’audience, ont porté sur le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et la Francophonie. Elle a souligné l’importance du FESPACO « dans ce qu’il dit, dans ce qu’il apporte et dans ce que dit l’Afrique aujourd’hui, par un média culturel et d’influence qui est le cinéma ». Avant d’ajouter : « Nous avons beaucoup à entendre de l’Afrique par son expression cinématographique. Le FESPACO a une place tout à fait singulière dans le monde du cinéma ». En outre, la ministre déléguée française, chargée de la Francophonie, a fait savoir que la biennale a « décolonisé les imaginaires » dès 1969 et que des cinéastes comme Sembène Ousmane ont donné l’envie à des générations de s’engager dans le 7e art. De même, elle a félicité le Burkina Faso pour avoir mis à la tête des différents jurys, des femmes car, à l’entendre, « c’est un effort pour tout ce qui se passe en Afrique, c’est un grand courage ». De ce qui est de la Francophonie, la ministre a affirmé que cet espace de 77 pays pour 220 millions de locuteurs est tout aussi important. « Nous serons en 2050 plus de 800 millions dont 80% en Afrique, donc, la langue française est aussi une langue africaine », a-t-elle affirmé. Par ailleurs, Mme Benguigui a déclaré que la France s’est débarrassée des oripeaux du colonialisme et qu’un nouveau regard est porté sur l’Afrique, sous le mandat du président, François Hollande.

Nestor BAKI

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