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Burkina: des députés de l’ex majorité refusent de boycotter la Transition
Publié le dimanche 12 avril 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral




Ouagadougou- Six des dix députés de l’ex majorité ont assisté vendredi, à la plénière du Parlement, contestant ainsi la décision prise la veille par leurs Etats-majors, de suspendre leurs participations des organes de la Transition, a-t-on appris.

Les députés Seydou Kaboré, Joséphine Drabo, Awa Louri, Adama Séri, Dénis Ouédraogo et Andréa Konseibo de l’ex majorité ont assisté à la plénière du 10 avril du Conseil national de Transition (CNT, Parlement), rapporte samedi, le site web du quotidien d’Etat Sidwaya.

«Le mandat du député est un mandat à part entière, ce n’est pas lié à sa position dans son parti. Et il n’appartient pas à un président d’écrire pour demander ou annuler ou suspendre ou faire démissionner un député. Le député doit être libre de démissionner», a indiqué à Sidwaya, le député Seydou Kaboré.

La décision de ces députés tranche avec celle prise, la veille par des responsables de l’ex majorité, de suspendre leurs participations des organes de la Transition, jusqu’à la relecture du nouveau code électoral.

Les amendements intégrés mardi excluent des prochaines élections, tous ceux qui ont ouvertement soutenu le projet de révision constitutionnel, ayant entrainé l’insurrection populaire d’octobre dernier.


Selon M. Kaboré, «dans les textes du CNT, aucun passage ne fait mention de suspension des activités d’un député».

«La seule porte qui reste était la démission et véritablement, nous n’avons pas cette vision. Nous voudrions en tant que patriote, accompagner la Transition», a-t-il assuré à Sidwaya.

Le député a aussi soutenu que les protestataires auraient pu saisir d’autres voies de recours, notamment le Conseil constitutionnel, les instances juridictionnelles internationales, les organes communautaires sous régionaux et africains pour se faire entendre.

Le Burkina Faso est dirigé depuis l’insurrection populaire par une Transition, chargée d’organiser des élections couplées législatives et présidentielle le 11octobre 2015 et des municipales le 31 janvier 2016.
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