Situation au Mali : « L’heure n’est plus au discours, mais à l’action », selon le président tchadien #aOuaga

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Situation au Mali : « L’heure n’est plus au discours, mais à l’action », selon le président tchadien

Publié le jeudi 28 fevrier 2013 | AIB

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Mali : les Chefs d’Etats de la Cedeao réunis à Yamoussoukro
Mercredi 27 février 2013. Les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis, en sommet, dans la capitale politique ivoirienne pour plancher sur la crise malienne.

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Activités de la CEDEAO 2013

Yamoussoukro - Le président tchadien, Idriss Deby Itno a prévenu les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, mercredi à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) que dans la situation au Mali, l’heure n’est plus au discours, mais à l’action.

Intervenant à la cérémonie d’ouverture de la 42e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement en tant que pays invité et contributeur de troupes à la guerre au Mali, M. Deby a justifié l’envoi des troupes tchadienne par le fait que cette guerre menaçait fortement l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays.

M. Idriss Deby Itno a également prévenu ses pairs que la libération de la quasi-totalité des villes du nord Mali ne signifie que les groupes armés ont été vaincus ; bien au contraire, l’ennemi s’est retiré dans les Ifogas à la frontière entre le Mali et l’Algérie pour perpétrer ses forfaits.

Soulignant que la responsabilité de la génération actuelle sur le dossier malien est engagée devant l’histoire, Idriss Deby Itno a demandé à la CEDEAO d’agir vite, car l’ennemi qui est en perpétuelle préparation, n’attend pas.

Dans cette perspective, le président tchadien a lancé un appel aux chefs d’état-major de la CEDEAO afin qu’il prenne des dispositions pour envoyer des troupes dans les zones libérées au nord Mali en attendant le retrait des forces françaises prévu pour fin mars 2013 du Mali.

Le président Deby a aussi appelé les responsables de la CEDEAO à œuvrer pour la transformation de la Mission internationale de soutien du Mali (MISMA) en une opération de maintien de la paix sous mandat des Nations Unies.

M. Deby qui a perdu 25 soldats dans le théâtre des opérations avec 50 blessés, a souhaité de voir aux côtés des troupes tchadiennes engagées sur le terrain, des soldats de pays africains et de l’armée malienne pour booster l’ennemi hors du Mali.

Saluant la mémoire des soldats tombés dans le champ de bataille, M. Deby a expliqué que c’est sa vision fondée sur les valeurs telles la liberté, la paix et la démocratie qui l’ont amené à s’engager au Mali.

Soulignant que l’heure est grave, Idriss Deby Itno a demandé aux autorités de transition au Mali de privilégier le dialogue pour une réconciliation nationale.

M. Deby qui a été fortement ovationné par les participants à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, a insisté sur le soutien de son pays au président intérimaire, Djoncounda Traoré.

Le président tchadien a affirmé la détermination des Tchadiens à poursuivre la lutte pour la libération totale du territoire malien et l’élimination totale des narco terroristes.

Après avoir prononcé son discours, Idriss Deby Itno applaudi à tout rompre par la salle, a quitté la conférence pour regagner son pays.

La CEDEAO, note-t-on, a tenu 10 sommets en 10 mois sur la situation au Mali et en Guinée-Bissau.

IS/

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