Les échos du Fespaco: le Maroc en modèle pour le financement du cinéma #aOuaga

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Les échos du Fespaco: le Maroc en modèle pour le financement du cinéma

Publié le mercredi 27 fevrier 2013 | AFP

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Fespaco 2013 : Le Premier Ministre Luc Adolf Tiao visite les stands
Mardi 26 février 2013. Ouagadougou. Le Premier Ministre Luc Adolf Tiao visite les expositions au siège du Fespaco

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FESPACO: Le 1er ministre Burkinabè Luc Adolphe Tiao a visité les stands de la délégation ivoirienne

- 26/2/2013

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Fespaco 2013

OUAGADOUGOU, Maroc modèle.
L’expérience du Maroc dans le financement de la production
cinématographique a été érigée en exemple pour les pays africains lors des
débats sur "cinéma africain et politiques publiques", thème principal du
Fespaco 2013, le grand destival des films d’Afrique qui se poursuit jusqu’à
samedi à Ouagadougou. Alors que les cinéastes africains déplorent le
tarissement des financements publics, le directeur du Centre cinématographique
marocain, Noureddine Saïl, a vanté mercredi la création au Maroc, dans les
années 2000, d’un "fonds de l’avance sur recettes" doté de 6 millions d’euros
par an. Il permet de réaliser "autour de 25 films par an".

Famille.
La réalisatrice burkinabè Apolline Traoré, qui porte seule les couleurs de
son pays dans la section long métrage, a présenté presque toute sa famille
quand il s’est agi de dire qui avait participé à la réalisation de son film,
"Moi Zaphira", un éloge de la femme battante. L’opus a bénéficié des conseils
artistiques du cinéaste burkinabè Gaston Kaboré, l’un des grands du 7e art sur
le continent. Le film a fait salle comble lors de sa première projection mardi
soir.

Révolution.
Alors que le débat fait rage cette année au Fespaco sur l’admission ou non
des films tournés en numérique dans la compétition des longs métrages, la
révolution numérique a déjà eu lieu dans la catégorie court métrage: cette
année, les films courts tournés en caméra numérique ont été acceptés au même
titre que ceux tournés en 35 mm.

Allégé.
Le Fespaco pourrait réduire, voire supprimer, le contingent des films hors
compétition à partir de sa prochaine édition, en 2015. "Cela rendra léger le
festival et permettra aux gens de se concentrer exclusivement sur les films en
compétition", a expliqué à l’AFP le délégué général du festival, Michel
Ouédraogo. Sur les 171 films projetés pour cette biennale, 70 films ne sont
pas en compétition officielle.

roh/tmo/jlb

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