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Le Quotidien N° 703 du 25/2/2013

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Cybercriminalité : La police et la gendarmerie renforcent leurs capacités
Publié le mardi 26 fevrier 2013   |  Le Quotidien




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Du 25 février au 1er mars 2013, se tient à Ouagadougou, un séminaire de formation sur la cybercriminalité au profit de la police nationale et de la gendarmerie du Burkina. Cet atelier, organisé par le réseau international de formation de Francopol, a pour but de renforcer les compétences techniques des agents. La cérémonie d’ouverture, intervenue le 25 février 2013, a été présidée par le ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma.

Le développement exponentiel de l’internet a doublé. Toute chose qui a entraîné naturellement un fort engouement des usagers de cet outil de communication. A côté de cet engouement, a aussi vu le jour, le phénomène de la cybercriminalité qui a pris ces derniers temps des proportions inquiétantes dans le cyberespace ouest-africain, dans lequel est logé le Burkina. Cette cybercriminalité appelle à des fortes actions de riposte. Au Burkina, les unités de la police nationale et de la gendarmerie, nouvellement constituées pour lutter contre la cybercriminalité, ont besoin de formation pour consolider leurs connaissances. C’est dans ce cadre que se tient du 25 février au 1er mars 2013, un séminaire de formation sur la cybercriminalité au profit des 20 agents de la police nationale et de la gendarmerie du Burkina. Pour le commissaire général de la police, Roland Zongo, la tenue de ce séminaire est importante, car elle va permettre d’outiller les agents en connaissances et en matériels. Aussi, a-t-il indiqué, « lorsqu’on parle de cybercrime, il y a toute une composante qui se cache sous cette appellation et il n’est pas évident de savoir qui a commis l’acte. Cela demande beaucoup d’efforts, afin de pouvoir mettre la main sur le délinquant ». « La cybercriminalité n’a pas de frontière. En la matière, avec l’évolution rapide des technologies pour ne pas dire que ces délinquants sont toujours en avance, ils sont bien outillés que nous, rendant souvent difficile leur démantèlement», a-t-il soutenu avant de saluer la mise en place du centre au profit des agents. « La délinquance a pris de nouvelle forme de nos jours, donc nous devons être sur nos gardes », a alerté Roland Zongo. Quant au formateur principal, Narayan Gangalaramsamy, il a fait comprendre que l’internet est un outil formidable de communication, et bon nombre de travaux se fait à travers celui-ci. Mais ces dernières années, la cybercriminalité a pris de l’ampleur. Et pour lutter contre ce phénomène, le réseau de Francopol, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a souhaité commencé la formation par le Burkina au niveau local.

Il a mentionné que les experts en matière de lutte contre la cybercriminalité doteront les agents burkinabè en compétences nécessaires pour faire face à la situation. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, la monté en puissance du cybercrime est dû à la fragilité et au manque de compétences techniques, juridiques et des équipements matériels. Mais qu’à cela ne tienne, le ministre souligne que des efforts ont été déployés dans le cadre de la lutte. On peut citer l’intensification de la formation dans le domaine de la cybercriminalité et des sciences inforensiques, l’élaboration d’une cartographie précise de la cybercriminalité pour mieux accroître les moyens d’analyse et d’information et la prévention et la sensibilisation des concitoyens sur les contenus illicites véhiculés par internet. A en croire le ministre en charge de la sécurité, les cybercriminels sont bien organisés. Et leur capacité de nuisance constitue un risque très élevé à toute activité sur le net. « Les infrastructures numériques tels que les réseaux et les systèmes d’informations des pays de la sous-région sont particulièrement exposés aux attaques, aux piratages ainsi qu’aux menaces de toutes sortes », a-t-il soutenu. Il a expliqué que le constat est préoccupant et les responsabilités des Etats sont évidentes et importantes pour la réalisation d’un espace numérique sécurisé, afin de garantir la liberté des cybercitoyens. Il a souhaité plein succès à la rencontre et qu’au sortir des réflexions, une stratégie policière soit élaborée dans le cyber espace afin d’organiser une réplique adaptée à la cybercriminalité au Burkina .

Par Sandrine GOUBA (Stagiaire)

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