FESPACO 2013 / Table ronde sur le cinéma et l’audiovisuel : L’intelligence numérique au menu #aOuaga

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FESPACO 2013 / Table ronde sur le cinéma et l’audiovisuel : L’intelligence numérique au menu

Publié le mardi 26 fevrier 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Atelier de formation au montage numerique professionnel avec le logiciel CINELERRA
Dimanche 24 fevrier 2013.Cet atelier de formation s`est tenu sous le patronnage du Pr Jean Koulidiati, Ministre du developpement de l`economie numerique et des postes.photo: Pierre ouedraogo directeur de la francophonie numerique.

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- 25/2/2013

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Fespaco 2013

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en collaboration avec l’Institut supérieur de l’image et du son /studio école (ISIS-SE) a organisé une table ronde, le lundi 25 février 2013 à Ouagadougou sur le thème : « Cinéma et audiovisuel à l’ère du numérique : enjeux et perspectives pour l’Afrique ».

Les participants à la table ronde organisée le 23 février 2013 en marge de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont échangé sur le numérique, base de nombreuses opportunités mais aussi source d’insécurité.
Pour le directeur de la Francophonie numérique, Pierre Ouédraogo, il n’y a pas de doute que le numérique est une grande opportunité au service de tous les domaines, y compris celui des droits humains. « Le déploiement de l’intelligence numérique collective peut aider à faire progresser la promotion, la protection et le respect des droits de l’homme », a-t-il confié. D’où l’intérêt particulier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est dotée d’une « Stratégie numérique » à l’horizon 2020. Le directeur de la Francophonie numérique a ainsi expliqué que cette stratégie a pour but de définir la vision et les grands axes d’intervention de l’organisation dans les années à venir et de prendre en compte les évolutions rapides du secteur. « Elle vise à contribuer à l’émergence d’une société de l’information démocratique, inclusive, ouverte et transparente qui favorise la diversité culturelle et linguistique et l’intégration de la Francophonie dans l’économie », a précisé M. Ouédraogo. Un des axes stratégiques d’intervention de l’OIF selon le conférencier, devrait en outre contribuer à un accroissement du nombre progressif et substantiel des emplois dans les pays francophones en voie de développement. Pierre Ouédraogo a aussi précisé que l’OIF portera une attention particulière à l’administration électronique, aux données ouvertes, à la cybersécurité et à la protection de la vie privée.
Pour ce qui est de la production, la diffusion et la protection des biens communs numériques, l’OIF, de l’avis du conférencier, souhaite contribuer, entre autres, à la production et à la promotion des contenus francophones et des nouveaux modes d’expression numérique, la défense du domaine public et des biens communs de la connaissance.
Hervé Fischer, le président de la Fédération internationale des associations du multimédia (FIAM) est revenu sur l’intérêt économique du numérique pour le cinéma. A travers le thème : « Les mérites du cinéma et de l’audiovisuel face à la révolution », il a expliqué que les professionnels africains du septième art pourront désormais travailler avec de petits budgets. Pour une exploitation optimale du numérique, il préconise de former continuellement les professionnels aux outils numériques, de miser sur la qualité et de renforcer la promotion du cinéma africain dans les festivals et sur le Web avec en sus une bonne stratégie de diffusion.

Souleymane KANAZOE

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