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L’Observateur N° 8319 du 22/2/2013

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FESPACO 2013 : Moteur !
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  L’Observateur


Culture:
© aOuaga.com par A.O
Culture: la 23edition du FESPACO ouvre ses portes
Samedi 23 février 2013. Ouagadougou (Burkina faso).Cérémonie d ouverture de la 23e édition du festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Présence remarquée du premier ministre Luc Adolphe Tiao et De la première dame Chantal Compaoré


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La 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tient en ce moment. Le clap inaugural en a été donné le samedi 23 février 2013 au stade du 4-Août par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao. Il avait à ses côtés la première Dame et marraine du festival, Chantal Compaoré, et Sylvia Bongo Ondimba, l'épouse du président du Gabon, pays invité d’honneur.





Ambiance des grands jours samedi dernier dans la cuvette du stade du 4-Août : la population ouagalaise a pris d’assaut ce haut lieu de la capitale pour vivre en direct l’ouverture officielle de la grande fête du cinéma africain, version 2013. Pour la tenir en haleine, les organisateurs ont fait appel à des stars de la musique burkinabè. La révélation de l’année 2012, Greg, ses devanciers Dez Altino et Sana Bob ont fait étalage de leurs talents pour satisfaire un public très exigeant. 16 heures 33 minutes.

C’est exactement à cet instant que le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, accompagné de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, et de celle du président du Gabon, pays invité d’honneur cette année, Sylvia Bongo Ondimba, la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, ont fait leur entrée au stade. La cérémonie officielle pouvait alors commencer et c’est le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, dont c’est le dernier FESPACO en tant qu’édile de la capitale, qui prend la parole pour souhaiter la bienvenue aux nombreux festivaliers.

Ouagadougou, a-t-il dit, est fière d’organiser pour la 23e fois depuis 1969 la biennale du cinéma africain. Un plaisir renouvelé pour le maire Compaoré qui ne l’a pas du tout boudé. Ses remerciements sont allés aux acteurs du 7e art africain pour leur présence et leur fidélité au FESPACO. A Ouagadougou, a rappelé Simon Compaoré, il y a un monument, une place et une avenue consacrés aux cinéastes et au cinéma africains, marques indélébiles qui contribuent davantage au renforcement du statut de la cité ouagalaise comme capitale du cinéma africain. Le bourgmestre de Ouaga a invité les visiteurs à aller à la découverte de sa ville.

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, a joint sa voix à son prédécesseur à la tribune pour rendre hommage aux invités d’honneur du FESPACO, toutes des femmes. Le festival cette année, a indiqué le ministre, est, en effet, placé sous le signe de l’autre moitié du ciel. Baba Hama a donc salué avec déférence la présence de madame Sylvia Bongo Ondimba, l'épouse du président gabonais. Même considération à la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, dont l’institution a décerné en 2007 un prix au FESPACO en reconnaissance de sa contribution à la promotion du cinéma du continent noir, de l’intégration panafricaine et du dialogue interculturel.

Baba Hama a également fait ses hommages a Salimata Salambéré, affectueusement appelée tantie, pionnière du FESPACO, ancienne ministre de la Culture du Burkina Faso. Le thème de la présente édition du FESPACO, «Cinéma africain et politiques publiques en Afrique», a souligné le ministre, appelle les décideurs africains à une prise en compte de la dimension économique et sociale du cinéma dans leurs choix politiques et dans les programmes et projets de développement du continent.


Le cinéma, facteur d’intégration des peuples



Le 7e art, a martelé Baba Hama, est un élément important de notre patrimoine culturel. Pendant de longues années, il a joué un rôle important dans la mobilisation, la sensibilisation, l’éducation et l’éveil des consciences. De nos jours, a dit le ministre de la Culture et du Tourisme, il est de plus en plus question que le cinéma, en tant qu’industrie culturelle, contribue au développement de nos pays en créant des sources de revenus.

Le cinéma reste aussi un incontournable outil d’intégration des peuples qui ont en partage les mêmes ambitions, les mêmes espoirs. C'est la raison pour laquelle, selon Baba Hama, nous devons faire en sorte que la dimension sociale du cinéma prenne de l’ampleur pour consolider la paix et la cohésion entre les peuples dans une Afrique souvent en proie à de multiples tentions sociales, voire identitaires, alimentées par la méconnaissance de notre appartenance à une même entité.

Cela passe nécessairement par une meilleure structuration du secteur du cinéma à travers l’adoption de textes réglementaires et une meilleure organisation du métier mais surtout par la signature et la ratification par les Etats africains de la charte africaine de la culture. Il est alors question de mettre en place les conditions de l’émergence d’une véritable industrie.

A l’heure actuelle, il est urgent de travailler à doter le FESPACO d’infrastructures fiables et fonctionnelles. Le gouvernement burkinabè, a souligné Baba Hama, à travers le ministère de la Culture, en a tenu compte dans l’élaboration de la politique nationale de la Culture, qui s’insère parfaitement dans les programmes de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Baba Hama a rendu un vibrant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux qui œuvrent inlassablement à la promotion de l’audiovisuel africain, notamment du FESPACO. C’est après le speech du ministre de tutelle qu’est intervenu à 17 heures 25 minutes le clap d’ouverture, donné par le Premier ministre, de la 23e édition de la fête du cinéma africain. Pendant une semaine donc, il sera donné aux cinéphiles de voir des réalisations inédites dans les salles obscures de la capitale burkinabè.

Le 2 mars prochain, le prestigieux Etalon d’or choisira son camp. Le successeur du Marocain Mohamed Mouftakir, lauréat en 2011 avec son long-métrage «Pégase», sera alors connu. En attendant, moteur ! Ça tourne.



D. Evariste Ouédraogo

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