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Burkina : le CDP et ses alliés suspendent leur participation à la transition
Publié le samedi 11 avril 2015  |  Jeune Afrique
Relecture
© aOuaga.com par Séni Dabo
Relecture du code électoral : le CDP contre les dispositions d`exclusion
Lundi 6 avril 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le directoire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a animé une conférence de presse pour exprimer leur rejet des dispositions d`exclusion que le Conseil national de la transition (CNT) veut introduire à la faveur de la relecture du code électoral




Contestant ouvertement l'adoption du nouveau code électoral et les arrestations d'anciens proches ou soutiens de Blaise Compaoré, le CDP et les partis de l'ancienne majorité présidentielle ont annoncé jeudi qu'ils suspendaient leur participation au Conseil national de transition et à la Commission nationale de réconciliation et des réformes.
L'adoption du nouveau code électoral n'en finit plus de susciter des remous à Ouagadougou. Jeudi 10 avril, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, et ses alliés de l'ancienne majorité présidentielle ont annoncé qu'ils claquaient la porte des organes du régime de transition dans lesquels ils étaient représentés. Dans une déclaration commune transmise aux médias, ils indiquent qu'ils "suspendent leur participation au Conseil national de transition (CNT), ainsi qu’à la Commission nationale de réconciliation et des réformes, jusqu’à relecture du texte adopté, jusqu’à la mise en œuvre d’une vraie politique inclusive, jusqu’au respect total de la Constitution".
Mardi soir, les députés du CNT, l'assemblée intérimaire burkinabè, ont adopté un nouveau code électoral très controversé. Ce texte rend "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance démocratique" et exclut les partisans de Blaise Compaoré des élections présidentielle et législatives prévues le 11 octobre prochain. Ce vote s'est accompagné d'une série d'arrestations de proches ou soutiens de l'ex-président, parmi lesquels trois anciens ministres, accusés de "malversations présumées" mais aussi d'"atteintes à la sûreté de l’État" ou de "troubles à l’ordre public".
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