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Art et Culture

Rencontres Sobatè 2015 : le cinéma documentaire questionne la « mémoire collective » à Ouagadougou
Publié le samedi 11 avril 2015  |  RTB




La 6e édition des Sobatè, les Rencontres documentaires de Ouagadougou, a démarré jeudi 9 avril 2015 à Ouagadougou. A l’ouverture, 2 films ont été projetés à l’Institut Français de Ouagadougou : « Koukan Kroukia 2, Les Médiatrices » du nigérien Sani Magori et « Ma mort ne m’appartient pas » du burkinabè Charles Koutou. Le festival consacré aux films documentaires de création se tient sous le thème « Cinéma documentaire et mémoire collective ».


« Ce thème, [« Cinéma documentaire et mémoire collective »], va nous permettre de projeter des films qui présentent l’Afrique contemporaine », a indiqué Delphine Yerbanga, Présidente de l’Association Africadoc Burkina qui organise ce festival depuis 2010.

Des films portant un « regard singulier unique et particulier » des cinéastes africains sur cette thématique.

24 films documentaires sont au programme de cette 6e édition des Sobatè.



Et les organisateurs veulent intéresser davantage les cinéphiles ouagalais au cinéma documentaire de création.

Pour ce faire, les lycées et universités de la ville de Ouagadougou ont été spécialement invités aux séances de projection qui sont gratuites à l’Institut Français.

En amont du festival, l’Africadoc Burkina a organisé un atelier d’écriture et de réalisation dénommé « un scénario, un film » au profit de 4 jeunes cinéastes.

Ils vont réaliser 3 courts métrages documentaires qui seront projetés à la clôture du festival samedi 11 avril 2015.



Programme du festival

JEUDI 9 AVRIL

18H : CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

18H30 : « KOUKAN KROUKIA 2, LES MÉDIATRICES » DE EL HADJ SANI MAGGORI / 90 MIN / 2013 / NIGER
Capable d’envoûter les âmes, la voix magique de la cantatrice nigérienne Zabaya Hussey tente de réconcilier les peuples de Galmi, son village, et de Doguérawa, opposés par de nombreux conflits après le retour massif de migrants chassés par les guerres et les crises en Afrique de l’ouest et au Maghreb.

20H30 : « MA MORT NE M’APPARTIENT PAS »
DE CHARLES KOUTOU / 50 MIN / 2014 / BURKINA FASO
À travers une enquête comico-tragique et une série de conversations, ce documentaire nous fait découvrir comment les différentes communautés religieuses appréhendent et pratiquent les funérailles.

VENDREDI 10 AVRIL

18H30 : AFRIQUE EN VUES
À travers cette collection de films documentaires, les auteurs explorent des thèmes qui traversent l’Afrique contemporaine.

- « MAKALA OU BEIGNETS » DE ROSALIE GLADYS BESSINI / 26 MIN / 2015 / CAMEROUN
- « CIRCULATION YA YELE » DE KISW WENDSIDA PARFAIT KABORE DIT GALADIO / 26 MIN / 2014 / BURKINA FASO
- « NANAS BENZ, LES REINES DU TEXTILE AFRICAIN » DE JOEL M’MAKA TCHEDRE / 26 MIN / 2014 / TOGO
- AVIZINLI, « TAM-TAM DE LA MORT » DE ÉVELYNE AGLI / 26 MIN / 2013 / BÉNIN

20H30 : « SANS FAMILLE »
DE PAULINE MVÉLÉ / 52 MIN / 2013 / GABON
Au Gabon, « Sans famille » est le nom donné à la prison centrale de Libreville, les détenus étant isolés et exclus de leur cercle familial. À la rencontre de Daniel, un ancien détenu, on découvre les conséquences de cette absence sur la vie des individus incarcérés.

…. SUIVI DE « C’EST POSSIBLE »
DE AMINA WEIRA / 26 MIN / 2013 / SÉNÉGAL
Perdu au milieu d’un espace désertique, Guelack est un village dynamique qui s’organise autour de son exploitation agricole. Avec Ousmane Sow, le président du groupement, nous partons à la découverte d’une communauté pas tout à fait comme les autres…

SAMEDI 11 AVRIL

18H30 : COLLECTION « UN SCÉNARIO, UN FILM »
En amont du festival, l’Ambassade de France et l’Institut français, en partenariat avec 4 sociétés de production, ont proposé un atelier de formation « Un scénario, un film » à 4 jeunes cinéastes dont les courts métrages seront projetés en clôture du festival. Et aussi…

« PARLE AVEC EUX »
DE MAIMOUNA N’DIAYE / 42 MIN / 2014 / BURKINA FASO
Longtemps considérées comme des manifestations surnaturelles, les dérivations mentales font à la fois peur et honte. Le plus souvent, les malades sont mis à l’écart de la société. La réalisatrice s’est penchée sur les origines et les méthodes de guérison de ces dérivations.

…. SUIVI DE « N’GONIFO SEKOUBA OU L’ESPRIT DES CHASSEURS »
DE MOUMOUNI « LE CHAT » SANOU / 52 MIN / 2014 / MALI
Au Mali, la musique de Sékouba Traoré popularise la sagesse et les mythes des chasseurs donsos. Dans un contexte contemporain peu favorable au maintien des structures traditionnelles, il exprime par sa musique la survivance de l’antique mentalité écologique des hommes de la brousse.
À travers ce portrait filmé, nous découvrons la confrérie des donsos et son rôle déterminant dans les sociétés ouest-africaines contemporaines.

20H30 : « LA SOUFFRANCE EST UNE ÉCOLE DE SAGESSE »
DE ARIANE ASTRID ATODJI / 72 MIN / 2012 / BÉNIN
Depuis son arrivée au Cameroun il y a une quarantaine d’années, le père d’Ariane Astrid Atodji n’a plus jamais remis les pieds dans son pays natal, le Bénin. Pourquoi est-il parti sans laisser de traces ? Pourquoi a-t-il abandonné sa famille et cette enfant née l’année de son « exil » ? À la recherche d’une histoire familiale tue, le film nous plonge dans une enquête intime particulièrement émouvante.
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