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Ministère en charge de la sécurité alimentaire: le département veut miser sur l’agriculture familiale
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par Roger Nana
Les pays membres de l’Agence intergouvernementale panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) ex-CREPA (Centre régional de l`eau potable pour l`Afrique) ont tenu un conseil des ministres extraordinaires le 23 février 2015 à Ouagadougou. Photo : François Lompo, le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique, des Ressources halieutiques et de la Sécurité alimentaire du Burkina




Le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire se tient les 9 et 10 avril 2015 à Ouagadougou. Ce CASEM sera consacré à l’adoption du rapport d’activités de 2014, à la programmation 2015, ainsi que les perspectives 2016-2017.

L’agriculture familiale bénéficie d’une attention particulière tant au niveau du gouvernement que des institutions internationales. C’est à cet effet que le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire tient son premier Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2015 (CASEM) sous le thème : «Rôle de l’agriculture familiale dans le développement du Burkina». Il s’agira pour les cadres du département en charge de l’agriculture d’adopter le rapport d’activités de 2014, de programmer celles de 2015 et les perspectives 2016-2017. Cette session va également être l’occasion, selon le ministre de tutelle, François Lompo, de réfléchir à l’agriculture majoritairement dominée par les exploitations de type familial qui peine toujours à répondre efficacement aux exigences de développement, afin de lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. S’agissant des activités de 2014, il a souligné que de bonnes performances ont été atteintes. Par exemple la production agricole a connu une hausse de 3,4% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes comparées à la campagne passée, la production des cultures de rente (arachide, coton, soja) a connu également une hausse 22,9%. «Au regard de la production céréalière obtenue, le pays est excédentaire net de près de 757 571 tonnes soit un taux de couverture apparent de 129%», a-t-il appuyé. Le ministre François Lompo à laisser entendre que les grands défis de la composante agricole sont, entre autres, l’augmentation de la production car les rendements sont faibles, le développement des productions agricoles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable dans les milieux urbains et ruraux, également l’accès aux techniques d’assainissement. Il a invité les acteurs à travailler avec assiduité en faisant preuve de rigueur et de pertinence dans l’analyse des documents de travail soumis à leur examen. «Au sortir de ce CASEM, notre département sera davantage outillé pour faire face aux objectifs qui lui sont assignés», s’est-il convaincu.


Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
(stagiaire)
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