Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Vague d’arrestations de proches de Compaoré: «des actions d’éclats», selon Hippolyte Domboué
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  AIB
Hippolyte
© Autre presse par DR
Hippolyte Domboué, secrétaire exécutif national du Cadre de réflexion et d’actions démocratiques (CADRe)




Ouagadougou - L’acteur de la société civile Hippolyte Domboué a qualifié jeudi, «d’actions d’éclats», les vagues d’arrestations de proches du président déchu Blaise Compaoré, invitant plutôt le pouvoir de Transition, à «la liquidation complète et totale du système Compaoré».

«Le CADRe (…) invite les masses populaires à ne pas se laisser divertir par ces actions d’éclats (arrestations de proches de l’ancien régime, ndlr)en cours qui ne sont que des luttes de positionnement entre les différentes figures de proue de l’ancien régime pour les prochaines consultations électorales», a déclaré Hippolyte Domboué, lors d’une conférence de presse.

Mardi, le Parlement intérimaire a adopté un nouveau code électoral, excluant des prochaines élections, les défenseurs de la modification de constitutionnelle qui a coûté fin octobre, le pouvoir au président Blaise Compaoré.

Dans la même veine, des proches de l’ex président ont été arrêtés, soupçonnés entre autres de malversations financières et de manifestations illégales.

Selon le secrétaire exécutif du Cadre de réflexion et d’actions démocratiques (CADRe), «le vrai ne viendra que d’actions vigoureuses visant la liquidation complète et totale du système Compaoré».

Pour ce faire, M. Domboué a demandé au président de la Transition Michel Kafando, «d’organiser et d’enclencher l’exercice constitutionnel et démocratique de la reddition des comptes de la IVèmeRépublique».

Craignant un retour de «la même bourgeoisie qui a dirigé le système depuis 1983», il a invité M. Kafando «à constituer un tribunal spécial pour juger tous ceux qui se sont rendus coupables de malversations dans leur gestion, ou de crime de sang et poser ainsi les bases d’une bonne gouvernance».

Le CADRe est un mouvement de la société civile qui a vu le jour officiellement en 2008, en vue d’apporter «une formation politique adéquate» à la jeunesse burkinabè.

Agence d’information du Burkina

taa/wis
Commentaires