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Présidentielle de 2015: Djibrill Bassolé maintient sa candidature
Publié le jeudi 9 avril 2015  |  FasoZine
Diplomatie
© aOuaga.com par A.O
Diplomatie : 12 nouvelles compétences en renfort
Mardi 12 août 2014. Ouagadougou. La cérémonie officielle de sortie de la 3e promotion de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) dénommée "Rayonnement" a eu lieu en présence du parrain Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO). Photo : Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale




Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, compte bien annoncer sa candidature malgré le nouveau Code électoral qui barre la route des élections à certains proches de Blaise Compaoré. Il l’a dit dans une interview accordée ce jeudi 9 avril 2015 à Jeune Afrique.

L’ancien ministre compte annoncer sa candidature aven la fin de ce mois d’avril. Il l’a dit à Jeune Afrique : il ne se sent pas concerné par la disposition du Code électoral qui écarte du chemin des élections « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement ».

« Non, je ne me sens pas visé. Je ne la redoute pas : je n’ai jamais rien fait qui puisse être répréhensible ou tomber sous le coup de l’ancienne loi ou de ce que le CNT considère comme la nouvelle loi. Je n’ai participé à aucune modification constitutionnelle et je ne suis pas putschiste », s’est-il défendu.

Concernant la loi elle-même, M. Bassolé la désapprouve. « Le CNT n’a pas vocation à improviser des textes et à changer les règles du jeu avant la compétition », estime t-il, ajoutant que de son avis, « il s’agit de manœuvres politiciennes visant à éliminer des adversaires dont on redoute qu’ils gagnent les élections ».

Et de mettre en garde contre les conséquences qu’une telle loi peut entrainer pour le pays. « Ils vont finir par compromettre la bonne réussite de la transition. Ils sont en train, petit à petit, de reproduire les excès qu’ils ont reprochés à l’ancien régime. Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes », prévient-il.

Le général de gendarmerie s’insurge aussi contre la vague d’arrestations qui touche les proches de Blaise Compaoré, et ses proches à lui qui soutiennent sa candidature à la présidentielle.
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