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Situation à la SN sosuco : Le gouvernement à la rescousse
Publié le jeudi 9 avril 2015  |  Le Quotidien




Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a organisé, le mercredi 8 avril 2015, en son sein, un point de presse. L’objectif était de partager avec les hommes de médias un certain nombre d’informations sur la situation qui prévaut actuellement sur la problématique du sucre. Le principal animateur de cette conférence de presse était le secrétaire général du MICA, Sibiri Sanou, représentant le ministre Hippolyte Dah.
Depuis un certain temps, la situation de la production du sucre de la SN SOSUCO pose problèmes.

A cet effet, le gouvernement burkinabè a instruit le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) à procéder à la recherche de solutions. C’est ainsi que ledit ministère a initié une rencontre avec les hommes de médias, en vue de partager avec eux un certain nombre d’informations sur la situation et porter à leur connaissance des actions que le département a engagé pour résorber cette difficulté à laquelle l’industrie de production de sucre burkinabè est confrontée. Tel ont été les propos du secrétaire général du MICA, Sibiri Sanou, représentant le ministre Hippolyte Dah, lors de la conférence de presse organisée par sa structure, le mercredi 8 avril 2015.

Ainsi, la procédure de délivrance des autorisations spéciales d’importation (ASI), la problématique de l’écoulement du sucre de la SN SOSUCO et les propositions de solutions, ont été les grands axes de la déclaration liminaire du SG. Pour la procédure de délivrance des ASI, le SG a confié que cela se fait en conformité avec l’avis n°93-917/MICM/SG/DGC du 29 décembre 1993, pour l’importation du sucre au Burkina. A cet titre l’observatoire de lutte contre la fraude du sucre examine et ce, une fois le trimestre, les dossiers de demande d’ASI et émet des avis en tenant compte de l’offre et de la demande du sucre sur le marché national, y compris la production de la SN SOSUCO. De la problématique de l’écoulement du sucre de la société sucrière du Burkina, Sibiri Sanou a relevé que celle-ci disposait à la date du mercredi 1er avril 2015 d’un stock de 26 861 tonnes de sucre à écouler avant la prochaine campagne prévue pour le mois de novembre 2015.

A cette date, la société disposait de 32 022 tonnes de sucres en morceaux et granulé. Dans ce lot, il y a des stocks payés non enlevés et ceux à vendre. Pour les stocks payés et non enlevés par les acheteurs, on en dénombre 5 161 tonnes contre 26 861 tonnes de sucres à vendre. Cette situation de stocks payés non enlevés est due, en a croire le SG, au non-respect des clauses du protocole d’accord signé entre certains acteurs, importateurs de sucre et la SN SOSUCO, à la faiblesse de la valeur de référence appliquée pour le dédouanement du sucre extracommunautaire et à l’entrée frauduleuse de sucre sur le territoire national.

Pour l’entrée frauduleuse de sucre au Burkina, la société sucrière estime que le sucre importé légalement ne devrait pas pouvoir concurrencer le leur donc, elle dénonce une entrée frauduleuse de sucre au niveau des frontières du pays. Pour ce faire, elle indique que « si des mesures palliatives ne sont pas prises pour lui permettre d’écouler son stock, alors cela l’empêcherait de faire face à ses obligations de paiement de salaires, d’impôts, de factures des fournisseurs, etc. ». Face à cette situation que transverse cette entité très importante pour l’économie burkinabè, l’Etat a entrepris des démarches en vue d’y pallier. En effet, des propositions de solutions pour permettre à la SN SOSUCO d’écouler sa production avant la prochaine campagne ont été prises. Sibiri Sanou a fait savoir que son département a déjà pris des mesures allant dans ce sens.

Des mesures telles que l’annulation récente de certaines ASI à titre de mesures conservatoires, la rencontre avec les différents acteurs ont été prises. Aussi, le MICA envisage de mener certaines actions liées au suivi périodique et rigoureux des statistiques sur l’utilisation des ASI, à la prise de mesures idoines pour éviter les spéculations et la hausse des prix du sucre durant le mois de jeûne musulman. Il y a aussi le renforcement du contrôle du sucre importé au niveau des postes frontaliers et sans oublier d’interpeller la SN SOSUCO à être à l’écoute de ses clients, en vue de prendre en compte leurs préoccupations ainsi qu’à développer une politique commerciale et marketing agressive pour un meilleur positionnement sur le marché national 1
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