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Situation nationale : l’AJIR pour une trêve sociale
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  Partis Politiques
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© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral. Photo : Chérif Moumina Sy, président du CNT




Ceci est une déclaration du parti AJIR (Alliance des jeunes pour l'indépendance et la république) sur la situation nationale marquée ces derniers temps par les débats sur la relecture du code électoral qui a finalement été adopté le 7 avril dernier par le Conseil national de la transition.

Chers compatriotes,
Depuis la chute du régime du président Blaise COMPAORE, notre pays s’est engagé dans un processus de transition politique avec son corolaire d’insuffisances, de tergiversations et de limites en tous genres. Oui, nous sommes tous d’accord, les autorités de la transition les premières, que tout n’est pas parfait, que de nombreuses attentes du peuple insurgé restent à satisfaire, que la célérité espérée dans le traitement de certains dossiers majeurs se fait attendre,… De ce point de vue, nul ne saurait reprocher, encore moins contester, à ce peuple héroïque du Faso sa volonté et son action quotidiennes pour réaffirmer ses aspirations légitimes aux changements pour lesquels, du reste, ses filles et fils ont consenti le sacrifice suprême.
Le respect éternellement dû à la mémoire de nos martyrs impose « aux survivants » que nous sommes de respecter ce qui aurait été la dernière volonté de chacun d’eux s’ils en avaient eu l’occasion, celle de nous voir construire le Burkina Faso dont ils ont toujours rêvé : un pays libre, démocratique, juste et prospère. La transition, malgré ses imperfections, n’est rien moins le point de départ de l’édification de ce nouveau Burkina Faso et son échec sera note échec à tous à poser les bases de notre vivre ensemble. Faut-il le rappeler ? Tous autant que nous sommes, avons été, avouons-le, surpris par l’ampleur et le caractère expéditif de notre victoire sur le régime trentenaire de Blaise COMPAORE. Tous, nous avons dû nous adapter au réel et les autorités actuelles de la transition ont hérité du pays sans un programme de gouvernement clair. Comme l’a dit le Président KAFANDO dès sa prise de fonction, la transition ne pourra pas tout faire, elle devra tracer les sillons dans lesquels les prochains gouvernants devront travailler pour le bonheur de notre peuple. Un exemple concret de sillons tracés par la transition est la signature récente du pacte national sur la justice, qui montre clairement le sens dans lequel les prochaines autorités devront s’inscrire. Tous, nous devons, par conséquent, accompagner la transition pour la réussite de sa mission, à coup de critiques constructives nécessairement, de pamphlets utilitaristes, le cas échéant, d’actions de rappel à l’ordre au besoin, mais nous devons la soutenir jusqu’au bout. Elle est et reste pour nous le principal viatique pour le retour à une vie constitutionnelle véritablement normale.
Aussi, notre parti l’Alliance des Jeunes Pour l’Indépendance et la République (AJIR) lance-t-il au gouvernement et à l’ensemble des forces vives de la nation un appel citoyen pour des négociations urgentes d’une trêve sociale afin de permettre à la transition de continuer à tracer les sillons et conduire le pays vers des élections libres et transparentes. Loin d’être un déni du droit de manifestation qui ne saurait souffrir d’aucune remise en cause, ni ici au Faso, ni nulle part ailleurs dans le monde, cette trêve sociale se veut un énième sacrifice patriotique dans l’intérêt supérieur de notre pays. Chers compatriotes, la mère patrie nous appelle une fois encore et nous nous devons de répondre présent.
Dieu bénisse Le Burkina Faso !

Pour le Bureau Exécutif National

Le Président

Adama KANAZOE

N.B : la titraille est du site
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