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Meeting contre la vie chère : la CCVC cloue au pilori les autorités de la transition
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  aOuaga.com
Cherté
© aOuaga.com par A.O
Cherté de la vie : la CCVC proteste par un meeting à Ouaga
Mercredi 8 avril 2015. Ouagadougou. Place de la nation. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé un meeting dans le cadre de la journée nationale de protestation contre la vie chère. Photo : Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC




La coordination nationale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a organisé un meeting le 8 avril 2015 à Ouagadougou. Et ce, dans le cadre de la journée nationale de protestation contre la vie chère qui est marquée par une grève de 24 heures.

Le meeting a donné lieu à un procès en règle contre la transition et les autorités qui l’incarnent. Dans l’unique message livré à la foule par le premier vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré, il est ressorti que le bilan des 5 mois de la transition est négatif. L’espoir suscité au début de la transition avec le fameux slogan "Plus rien ne sera comme avant" est vite retombé comme un soufflet, de l’avis de M. Zougmoré. Pour illustrer son propos, il a pris l’exemple des dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo en faisant état "d’hésitations et de tentatives de reculades avant que l’ordre de poursuites ne soit enfin signé que le 24 mars dernier" dans le premier dossier. Concernant le second dossier emblématique, "il n’est toujours pas ré-ouvert quand bien même un nouveau procureur général a été nommé et un nouveau juge d’instruction désigné.
La CCVC critique également les autorités de la transition pour leur attitude qualifiée de méprisante en son égard. Les responsables de cette coalition en veulent pour preuve l’absence totale de réaction à leur plateforme portée à la connaissance des autorités depuis décembre 2014. Au lieu de satisfaire des revendications essentielles comme, par exemple, la baisse du prix des hydrocarbures, les nouvelles autorités menacent les travailleurs qui mènent une lutte légitime pour l’amélioration de leur quotidien, s’insurge le premier vice-président de la CCVC.
Toutefois, la coalition n’est pas découragée et entend transmettre à nouveau aux autorités sa plateforme d’action actualisée et la plateforme revendicative minimale. Cette fois, elle espère "une réaction rapide mais surtout un traitement de fond" desdites plateformes. Si ce n’est pas le cas, prévient Chrysogone Zougmoré, des actions de mobilisation seront entreprises sur tout le territoire les jours à venir et les travailleurs sont invités à rester mobilisés dans l’attente de mots d’ordre que commanderait l’évolution de la situation.

Séni DABO
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