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Bobo-dioulasso: une manifestation de soutien à Salia Sanou et contre la révision du code électoral tourne au vinaigre
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par A.O
Code électoral : des manifestants contre la relecture
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Une poignée de personnes a manifesté contre la relecture du code électoral avant de se faire disperser à quelques encablures du siège du Conseil national de la transition (CNT)




Arrêté le lundi 6 avril 2015 puis placé en garde-en-à vue, Salia Sanou, ex-maire de la commune de Bobo-Dioulasso a bénéficié du soutien de ses partisans le mardi 7 avril 2015. Quelques dizaines de jeunes sortis dans les rues de Bobo-Dioulasso pour non seulement exiger la libération du concepteur du « recto-verso » mais aussi protester contre la révision du code électoral ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène pour manifestation « illégale ». Quatre (04) d’entre eux aurait été interpellés.
Depuis lundi 6 avril 2015, Salia Sanou, ex-maire de Bobo-Dioulasso et certains de ses acolytes sont aux arrêts. Conduit d’abord à la direction régionale de la police nationale des Hauts-Bassins, l’ancien bourgmestre de Sya a été transféré ensuite à un endroit jusque-là secret. Selon des sources concordantes, l’homme et ses soldats seraient arrêtés pour tentatives de troubles à l’ordre public. En effet, outre ses propos fléchés à lui reprocher, Salia Sanou et ses éléments tiendraient des rencontres nocturnes pour « monter » des jeunes qui leur sont proches à user de toutes les formes possibles pour barrer le passage du projet de loi qui, s’il est adopté, écartera certaines personnalités, notamment du régime déchu de Blaise Compaoré de prendre part aux élections présidentielles. En garde-à- vue, Salia Sanou continue de bénéficier du soutien de certains jeunes de la ville. Ainsi, 24h après son arrestation, quelques dizaines de jeunes sont sortis pour non seulement exiger la libération de leur mentor, mais aussi dire « non » à l’exclusion de certains potentiels candidats aux élections présidentielle et législatives à venir. « Illégale » selon une source sécuritaire, la manifestation de ces derniers a été dispersée à coup de gaz lacrymogène. En course poursuite, quatre (04) de ces manifestants qui brûlaient des pneus à quelques endroits de la ville auraient été interpellés par des agents des forces de l’ordre et de sécurité puis entendus, selon la même source 1

Par Mady BAZIE
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