Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

NAFA : « Si Djibrill Bassolet n’est pas candidat, il n’y aura pas vote… »
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  L`Observateur Paalga
Réunion
© aOuaga.com par Mike Y
Réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Lundi 07 Juillet 2014. Abidjan. Le ministre ivoirien des affaires étrangères, M. Charles Koffi Diby a reçu son homologue burkinabé, M. Yipènè Djibril Bassolé et une délégation d`experts, pour une réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso.





Des militants du parti Nouvelle alliance du Faso ont organisé une conférence de presse à leur siège régional au secteur 13 de Ouahigouya pour désapprouver le vote de la loi portant révision du code électoral. Cette loi, si elle était votée par les députés du CNT, pourrait empêcher leur candidat Djibrill Bassolet de prendre part à l’élection présidentielle, prévue pour le 11 octobre 2015.



Ce sont des militants visiblement très furieux qui se sont rassemblés au siège régional de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) pour cette conférence de presse.

«Nous, militants de la NAFA de la région du Nord, refusons le blocage de la candidature de M. Djibrill Bassolet à l’élection présidentielle à venir. M. Bassolet est en effet l’homme que nous avons choisi en toute liberté et sans contrainte aucune. C’est pourquoi nous serons toujours prêts à nous ériger contre tout intérêt individuel, partisan et égoïste contre la candidature de l’homme qui, selon nous, présente le meilleur profil.»

C’est le message que les organisateurs de la conférence de presse ont tenu à livrer à l’opinion publique. Des représentants des jeunes et des femmes ont tour à tour pris la parole pour dénoncer le caractère anti-démocratique de ce projet de loi portant révision du code électoral.

«Si les militaires sont habilités à assurer notre sécurité, ils sont les mieux indiqués pour gouverner ce pays», a déclaré le porte-parole des jeunes, Ali Ouédraogo. Pour Ousmane Ouédraogo, il est inacceptable que des Burkinabè renient à d’autres le droit d’aller à la conquête du pouvoir d’Etat.

Et Ali Ouédraogo de renchérir : «C’est à cause du vote d’une loi que Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir, si les nouvelles autorités veulent d’une autre transition, elles l’auront».

Il poursuit que c’est la capacité de mobilisation de la NAFA qui fait peur au point d’inquiéter les autorités de la transition et leurs acolytes. C’est ce qui expliquerait la précipitation dans le vote de ce projet de loi, contraire aux dispositions de la Constitution et de la Charte de la transition.

La représentante des femmes, Maïmouna Ouédraogo, a déclaré : «Si Djibrill Bassolet n’est pas candidat à l’élection présidentielle, il n’y aura pas de vote au Yatenga».

Emery Albert Ouédraogo
Commentaires

Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment