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Politique : le nouveau code électoral adopté à 75 voix pour et 10 contre
Publié le mardi 7 avril 2015  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral




Les députés du Conseil national de la transition (CNT) ont adopté dans l’après-midi du 7 avril 2015 à Ouagadougou en séance plénière le projet de loi portant révision du code électoral. Au terme d’une séance qui s’est déroulée entre 16h 20 mn et 18h 44 mn, 75 députés sur les 86 effectivement présents dans l’hémicycle ont voté pour, 3 se sont abstenus et 10 ont voté contre. C’est sous haute protection policière que la séance s’est déroulée. En effet, des manifestants hostiles au vote du projet de loi tenaient à perturber la séance et les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les plus tenaces qui tenaient à forcer les barrières. Les "opposants" rejettent le projet de loi en ce qu’il contient des amendements excluant les anciens dignitaires des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 et les municipales du 31 janvier 2016. Ces manifestants, qui avaient en face d’eux d’autres favorables au vote du projet de code électoral, et un certain nombre d’hommes politiques proches de l’ex-parti au pouvoir ou de l’ex-majorité présidentielle ainsi que des responsables d’organisations de la société civile (OSC) pointent des dispositions, des amendements "discriminatoires". Il s’agit essentiellement de inéligibilité des militaires, des magistrats en activité, en disponibilité ou à la retraite ou ayant démissionné moins de 5 ans avant la date de leur candidature, des personnes ayant soutenu ouvertement le projet de modification de l’article 37 de la Constitution. Les amendements qui ne font pas jaser beaucoup portent sur le renvoi du vote des Burkinabè de l’étranger en 2020, le relèvement de la caution à la présidentielle de 10 à 25 millions de F CFA, l’autorisation des candidatures indépendantes aux législatives et aux municipales et la suppression du parrainage.
A la fin du vote, les manifestants favorables à l’adoption du nouveau code électoral, massés en bordure de la voie non loin du Centre de presse Norbert Zongo et à quelques encablures du CNT, ont laissé éclater leur joie à travers des sifflets et des klaxons

S.D


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