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Le Pays N° 5197 du 17/9/2012

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Situation de l’apurement des avancements et des nouveaux fonctionnaires : Le ministre Soungalo Ouattara prend langue avec les DRH et DG pour un « nettoyage » de la Fonction publique
Publié le lundi 17 septembre 2012   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Soungalo Appolinaire


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Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Soungalo A. Ouattara, a rencontré les Directeurs des ressources humaines (DRH) des départements ministériels et les Directeurs généraux (DG) des grandes écoles de formation professionnelle de l’Etat, le 12 septembre 2012 à Ouagadougou. A l’ordre du jour, trois points essentiels ont été évoqués concernant la situation de l’apurement des avancements des fonctionnaires pour les années 2010-2011 et antérieures et la question de l’intégration et de l’affectation des nouveaux fonctionnaires. Le ministre a également décidé d’une harmonisation des rentrées dans les grandes écoles de formation professionnelle concernant la première année. L’objectif étant de nettoyer la Fonction publique pour que force reste à la loi.

Trois heures chrono, c’est le temps qu’il a fallu au ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Soungalo Ouattara, pour prendre langue avec les Directeurs des ressources humaines (DRH) des différents départements ministériels et des Directeurs généraux (DG) des grandes écoles et centre de formation professionnelle de l’Etat. C’était le 12 septembre dernier dans les locaux du ministère en charge de la Fonction publique. Il s’est agi, pour le premier responsable de ce département, de s’enquérir d’une part, de la situation de l’apurement des avancements des fonctionnaires pour les années 2010-2011 et antérieures et de la question de l’intégration des nouveaux fonctionnaires dans la Fonction publique avec les DRH des départements ministériels. D’autre part, la nécessité d’une harmonisation des rentrées dans les écoles de formation professionnelle de l’Etat afin d’éviter les différends liés aux listes d’attente à l’issue des résultats des concours et le problème des inscriptions sur titre dans ces centres de formation avec leurs premiers responsables. Tout d’abord, concernant l’apurement des avancements au niveau des fonctionnaires pour les années 2010-2011 et antérieures, le ministre Soungalo Ouattara a confié que le point de ces dossiers a été fait pour conclure toute la procédure avant fin décembre afin de respecter les engagements que le gouvernement a pris. Pour le ministre, toutes les situations doivent être résolues ainsi que la phase administrative qui consiste à prendre les arrêtés d’avancement et la phase financière qui consiste à procéder aux corrections financières au regard des actes administratifs qui ont été pris. Il a aussi invité tous les DRH à organiser des cadres de concertation avec les travailleurs dont les avancements n’ont pas été apurés afin de leur expliquer les raisons du retard pour un climat de paix et de confiance. Pour le second point de l’ordre du jour qui concerne l’intégration des élèves qui sont sortis des écoles de formation professionnelle, Soungalo Ouattara a affirmé qu’il faut prendre des actes pour intégrer ces fonctionnaires et prendre des actes administratifs de façon automatique, chose qui ne se fait pas jusqu’à présent. Il n’a pas manqué de souligner que chaque année, la Fonction publique reçoit plus de 8 000 nouveaux fonctionnaires et il faut constituer et examiner leurs dossiers. Mais, ce qu’il faut, a précisé le ministre, « c’est faire en sorte que ce soit les intéressés eux-mêmes qui soient retenus » parce qu’il y a des « cas de doublon et de substitution » qui peuvent se poser.

Donc, « nous prenons le temps nécessaire de traiter ces dossiers et permettre aux agents concernés de rejoindre leurs postes d’affectation dans les meilleurs délais et avec toute la rigueur nécessaire », a lancé le ministre. Pour ce faire, des engagements ont été pris avec les services financiers représentés à cette réunion afin de permettre un traitement diligent des dossiers sans trop faire attendre ces nouveaux fonctionnaires qui, souvent, s’impatientent. Concernant la question « importante » relative à la rentrée dans les grandes écoles professionnelles de l’Etat, Soungalo Ouattara a souhaité que la rentrée soit organisée entre le 5 et le 10 novembre pour maîtriser les listes d’attente et éviter d’éventuelles situations conflictuelles. Car, pour lui, les rentrées dans ces écoles se font de façon dispersée, toute chose qui ne permet pas une bonne vue sur la gestion des listes d’attente des concours. Le sujet des inscriptions sur titre dans ces écoles de formation a également fait couler des salives en ce sens que les DG de ces établissements ont soutenu que ces inscriptions contribuent beaucoup à éponger les charges de l’école. Quant au ministre Soungalo Ouattara, il n’est pas question qu’à l’issue de ces formations, les formés exigent une intégration dans la Fonction publique car tout est fonction du besoin du moment de l’Etat. Surtout, a-t-il affirmé avec assurance, que ces inscrits sur titre sont le plus souvent des « piètres agents » sur le terrain. Ainsi, favoriser un tel phénomène, c’est manquer d’équité tout en faisant la promotion de la médiocrité au sein de l’administration. Il a, pour ce faire, interpellé les responsables des établissements sur la question.

Germaine KERE

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