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Sidwaya N° 7361 du 21/2/2013

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Réfugiés maliens au Burkina Faso : Une étude pour développer des activités sur les sites
Publié le vendredi 22 fevrier 2013   |  Sidwaya


Réfugiés
© Autre presse par DR
Réfugiés maliens au Burkina Faso : Une étude pour développer des activités sur les sites


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L’ONG Terre des Hommes a ouvert, le jeudi 21 février 2013 à Ouagadougou, un atelier sur la restitution d’une étude socioéconomique sur les besoins en activités génératrices de revenus et leurs possibilités de mise en œuvre au profit des refugiés maliens. Par cette étude, l’ONG disposera désormais des données fiables en vue d’accompagner les refugiés des sites concernés par l’étude.

Afin de donner une réponse aux besoins socioéconomiques des refugiés et des populations-hôtes, l’ONG Terre des Hommes, avec l’appui financier du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a mené une étude au niveau de trois sites sur la perception des activités génératrices de revenus et les besoins de ces populations dans le domaine. Selon le chef de la délégation de Terre des Hommes au Burkina Faso, David Kerespars, cette étude qui fait l’objet d’une restitution, ce jeudi 21 février 2013, a pour objectif principal d’établir un diagnostic clair concernant toutes-activités développées, les difficultés existantes afin d’orienter l’œuvre de son organisation et de ses partenaires auprès des refugiés maliens. Pour lui, l’étude a permis de toucher 150 ménages à Bobo-Dioulasso, à Sag-Nioniogo et Goudebou. Et de poursuivre que ces populations dépendent en grande partie de l’aide alimentaire qui demeure pourtant insuffisante et souvent peu adaptée à leurs habitudes alimentaires.

Selon les résultats de l’étude, il n’y a pratiquement pas dans ces trois sites, des activités génératrices de revenus développées par les organismes humanitaires au profit des Maliens du Burkina Faso. « Toutefois, les personnes enquêtées ont signalé que seule la FAO, par l’intermédiaire de l’association Tinhinan et l’ONG Reach Italia, a initié une activité qui a consisté à la distribution de trois chèvres par personne vulnérable, notamment des veuves, en vue de leur permettre de faire l’élevage. Cette action n’a pas pu couvrir tous les sites, ni concerner tous les réfugiés », ont indiqué les conclusions de l’étude. Il ressort également que les ménages rencontrent des difficultés dans la mise en œuvre des activités comme le manque de moyens financiers pour l’achat de la matière première, la non-maîtrise du marché burkinabè et la faiblesse des marges bénéficiaires.
« Nonobstant ces difficultés, les refugiés souhaitent poursuivre leurs activités voire les améliorer en les diversifiant, si d’aventure ils bénéficiaient d’un appui financier. Certains qui n’en mènent pas, souhaiteraient également s’engager ; malheureusement les fonds de démarrage font défaut », a laissé entendre M. Kerespars.
L’étude a permis, entre autres, de définir une stratégie de marketing pour le développement des activités génératrices de revenus, de recenser les possibilités non encore mises en œuvre par les refugiés, de formuler des recommandations pour le développement de ces activités et une meilleure cohabitation entre les refugiés et les populations autochtones. Quant au représentant du HCR Adama Zongo, il a rappelé que l’ONG Terre des Hommes est leur partenaire de mise en œuvre depuis 2012.

« Nous allons ensemble suivre la restitution et à travers les résultats de cette étude, nous porterons notre appréciation sur le travail abattu par Terre des Hommes. La plus grande appréciation viendra lorsque les activités seront mises en œuvre au profit des refugiés », a-t-il indiqué. Pour lui, le HCR a toujours appuyé la communauté malienne, victime de la crise politique. Et d’ajouter que les activités génératrices de revenus, qui font partie des moyens de subsistance des refugiés, sont un aspect important à développer. « Il y a des potentialités qui existent au sein de ces communautés, il reste donc à les valoriser avec les partenariats que le HCR noue avec les organismes de mise en œuvre », a-t-il reconnu.

Adama SEDGO

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