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Logements au Burkina Faso: une baisse du prix du loyer avant la fin de la transition
Publié le samedi 4 avril 2015  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Logements sociaux




Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a tenu, le vendredi 3 avril 2015, à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2015 sous le thème « Quelles orientations pour un meilleur encadrement du bail d’habitation privée au Burkina Faso ?». Ce conseil devait permettre au ministère de préciser ses attentes à l’endroit du bureau d’étude qui sera chargé mener l’étude sur la fixation des prix des loyers.
La ville de Ouagadougou accueille, chaque année, de nouveaux migrants. Ceux-ci viennent renforcer le croît naturel des urbains résidents. Cette dynamique démographique, marquée par une augmentation continue des populations, est commune à toutes les villes du Burkina Faso. Cette situation est source d’une demande sans cesse croissante de services sociaux de base et de logements décents. Ainsi, l’observation faite du « parcours résidentiel » des hommes ou des ménages au Burkina permet de comprendre que la majorité des Burkinabè occupant des immeubles ou des maisons d’habitation se trouvent en situation de location ou de bail. Afin de s’assurer d’un meilleur accès au logement locatif, l’Etat a entrepris un certain nombre de mesures visant l’organisation et la réglementation du bail d’habitation privée. Cependant, a fait remarquer le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro, « depuis le KITI n° AN VII 36 FP/EQUIP/SEHU du 27 septembre 1989 portant réglementation des loyers au Burkina Faso, plus aucun texte n’est venu règlementer le secteur ». Cet état de fait, a-t-il fait savoir, produit des imperfections du marché, caractérisées par des envolées incontrôlées des prix des loyers, entrainant une augmentation des conflits entre bailleurs et locataires. C’est pourquoi, selon lui, « la mise en place d’un projet d’encadrement juridique s’avère une impérieuse nécessité ». Ce projet devrait permettre de réguler les baux d’habitations privées et de concilier l’offre de logement, ainsi que la capacité financière des populations, tout en précisant la rentabilité des investissements immobiliers. C’est ce qui justifie le thème de ce premier CASEM : « Quelles orientations pour un meilleur encadrement du bail d’habitation privée au Burkina Faso ? ». Ce thème a donné l’occasion aux participants de préciser les attentes du ministère à l’endroit du bureau d’étude (en cours de sélection) et de formuler des recommandations à même d’orienter le comité de suivi de l’étude. Ce qui doit garantir la mise en place d’un mécanisme d’encadrement des baux d’habitation privée adaptés au contexte du Burkina. Le ministre René Bagoro a indiqué que l’une des priorités du ministère, c’est encadrer les loyers pour que ceux qui construisent puissent aussi en tirer bénéfice sans que les locataires ne ploient sur le coup du loyer. En attendant que ce projet se réalise, il a demandé aux locataires d’être patients : « Le citoyen peut être sûr qu’avant la fin de la transition, il y aura une baisse sur le prix du loyer ». Et au ministre de se justifier : « En ce qui concerne les questions de loyer, il ne suffit pas de se lever pour prendre un décret ou une loi pour dire qu’on baisse le loyer. Il faut étudier toutes les conditions. Est-ce que deux bâtiments, qui ont le même standing, peuvent avoir le même loyer sur l’avenue Kwamé Nkrumah ou au quartier Wayalguin ? C’est toutes ces questions que nous sommes en train d’étudier pour tenir compte de beaucoup de paramètres afin de fixer des prix qui vont être raisonnables ».Par ailleurs, le CASEM a permis d’aborder des questions relatives à la mise en œuvre des recommandations des états généraux sur les lotissements, au démarrage effectif du projet de construction de 1 000 logements sociaux dans le cadre de la coopération avec l’Inde et de l’aménagement du panthéon des martyrs.

ACG
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