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Quantification des précipitations en Afrique: des chercheurs partagent leurs expériences
Publié le samedi 4 avril 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Conseil Economique et Social : Première Session ordinaire de l`année 2013
Mardi 11 juin 2013. Ouagadougou. Salle de conference du PNUD. Première Session ordinaire de l`année 2013 sur le thème "la problematique du financement des secteurs productifs : cas de l`agriculture et de l`élevage au Burkina Faso".




A l’initiative du consortium Rain Cell Africa, Ougadougou a abrité, les 30 et 31 mars 2015, le 1er atelier international sur l’estimation des précipitations en Afrique, à l’aide des réseaux commerciaux de télécommunication .

Réunis au sein du consortium Rain Cell Africa, des chercheurs de l’Allemagne, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, de la France, d’Israël, de la Suisse et des Pays-Bas veulent promouvoir l’utilisation de liaisons hertziennes commerciales pour estimer les précipitations en Afrique sub-saharienne, où les données sont rares et coûteuses. Ils l’ont réaffirmé lors du 1er atelier international sur l’estimation des précipitations en Afrique à l’aide des réseaux commerciaux de télécommunication, tenu les 30 et 31 mars 2015, dans la capitale burkinabè. Selon les chercheurs, ce conclave a pour objectif de développer les collaborations scientifiques et méthodologiques entre les acteurs scientifiques et opérationnels du Nord et du Sud. Il vise aussi à associer les sociétés de téléphonie mobile à la lutte contre la vulnérabilité des populations. Car, à travers l’Afrique, les réseaux de téléphonie cellulaire sont en expansion aussi bien en taille qu’en densité, les zones urbaines tout comme les zones rurales sont couvertes par des liaisons hertziennes et bénéficient d’une densification du réseau accrue, l’information sur les perturbations des réseaux téléphoniques liées à la pluie est potentiellement disponible en temps quasi-réel. «Quand il pleut, il y a une diminution du signal transmis par les liens téléphoniques cellulaires d’un pylône à l’autre. Parce que, l’eau c’est de la matière. Il y a une partie de l’onde transmise qui est absorbée et l’autre diffusée comme un miroir. De l’autre côté du pylône, il peut y avoir baisse d’intensité, donc du signal. Les opérateurs suivent régulièrement pour savoir qu’elle est l’intensité qui a baissé», a expliqué le coordonateur du consortium Rain Cell Africa, François Zougmoré. Pour lui, l’intérêt de la rencontre est de montrer que cette technique peut s’exporter dans des pays voisins afin que, où il y a des difficultés pour avoir des informations sur la pluie, cela puisse être possible. «A termes, l’objet de l’étude est de donner presque instantanément l’information à l’opinion qu’il y a telle quantité de pluie qui est tombée», a dit Marielle Gosset, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Différent de la météo, cette technique, a-t-il affirmé, est utile pour la SONABEL, les aménagements rizicoles… «C’est un moyen de mesure supplémentaire, sans coût pour les pays qui vont apporter des informations présentes et futures aux populations en partenariat avec les opérateurs de téléphonies mobiles. A partir de ces réseaux l’on pourra proposer des systèmes d’alarme d’inondations afin de permettre aux autorités de les prévenir et d’avoir des excellentes bases de données sur la variabilité pluviométrique», a soutenu Marielle Gosset. Le directeur général de la météorologie du Burkina Faso, Dr Pascal Yaka, a salué cette nouvelle trouvaille des chercheurs qui va permettre à sa structure de connaître la qualité d’eau tombée dans les zones qui ne sont pas couvertes par leur réseau d’observation. L’idée des chercheurs du consortium Rain cell Africa est de tirer partie de cette quantité de données pour améliorer le suivi et la spatialisation des pluies, a reconnu M. Zougmoré. C’est pourquoi, à l’issue de l’atelier, les participants ont, entre autres, formalisé un réseau de personnes (scientifiques, services opérationnels et mobiles) travaillant sur les liaisons hertziennes pour l’estimation des précipitations et la surveillance de l’environnement, partager les codes et les algorithmes de traitement.


Abdel Aziz NABALOUM
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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