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Politique économique : les produits de niche pour doper la croissance
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida




Le comité national de pilotage des pôles de croissance s’est réuni le 2 avril 2015 à Ouagadougou autour du thème : «Les produits de niche : un potentiel à valoriser pour accélérer la croissance et réduire la pauvreté». Plusieurs résolutions dont le lancement de la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso et l’élaboration d’une stratégie pour la promotion des produits de niche ont été prises.

Lors de leur session du 2 avril 2015, les membres du comité de pilotage des pôles de croissance ont convenu de la pertinence de mettre en œuvre une stratégie de promotion des produits de niche. Pour cela, ils ont recommandé qu’une étude inclusive soit conduite afin de définir les actions fortes à mener pour promouvoir ces produits. Selon le coordonnateur du secrétariat technique du comité national de pilotage des pôles de croissance, Marcel wilfried Bassolé, il y a une multitude de produits de niche tels le sésame, le karité, la noix de cajou, les cuirs et peaux ou les chapeaux de Saponé, mais le constat est que les populations qui exercent dans ces domaines sont le plus souvent les plus pauvres et vulnérables. Pourtant, au regard de leur caractère peu concurrentiel et de leur forte valeur ajoutée, ces produits peuvent se présenter comme un outil porteur de lutte contre la pauvreté, a relevé le président du comité de pilotage, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida.

Le comité a également décidé de procéder au lancement officiel de la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso avant la fin de l’année 2015. Une étude de préfaisabilité des pôles de croissance du Sourou et de Samandéni afin de déterminer l’option optimale pour la promotion de ces agropôles. Prenant en compte la place centrale de la communication dans les politiques publiques de développement, les membres du comité ont préconisé de développer des actions pour une plus grande implication des populations et éviter les mouvements d’humeur conduisant au saccage de biens des investisseurs dans les pôles de croissance.
Au-delà des résolutions, les membres ont adopté le plan d’actions prioritaires 2015-2017 et le Plan de travail annuel (PTA) 2015 du comité national de pilotage des pôles de croissance. Selon le président du comité de pilotage, le taux d’exécution de 63,4% du PTA 2014 est une invite à redoubler d’effort malgré le budget d’austérité. Du reste, il a assuré que le gouvernement de la Transition est décidé à maintenir le cap pour la promotion des pôles de croissance. «A court terme de l’économie, à travers les travaux de réalisation des infrastructures et services critiques. A Bagrépôle, les investissements projetés pour 2015 s’élèvent à plus de 30 milliards de FCFA. A moyen et long terme, il est attendu 90 milliards FCFA et 30 000 emplois dans la production agricole», a-t-il argumenté.

Le gouvernement dans le cadre de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable a pris l’option de faire de la promotion des pôles de croissance, un des piliers pour un développement économique durable. Ce choix repose sur quatre variantes à savoir, les pôles économiques (agropôles et mines), des zones économiques spécialisées, les grappes d’entreprise comme les huileries de Bobo-Dioulasso et les produits de niche.


Nadège YE
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