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De la Pâque juive à la Pâques chrétienne !
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Sidwaya
La
© L`Observateur Paalga par DR
La célébration de l’eucharistie dans l’Eglise catholique




Célébrée depuis la nuit des temps, la Pâques chrétienne a connu des changements au fil des siècles. De l’immolation de l’agneau par les juifs en passant par la célébration de la Cène (dernier repas avec ses disciples au cours duquel Jésus-Christ a institué les sacrements de l’eucharistie et du sacerdoce ministériel), la Pâques chrétienne se célèbre au pluriel de nos jours, car elle est le fondement de la chrétienté.

Les chrétiens du monde entier se préparent à célébrer le plus grand événement de leur foi : la solennité de Pâques ! Cette célébration est au cœur de toute la liturgie et de la vie de l’Eglise catholique. Mais où cette commémoration de la Pâques chrétienne trouve-t-elle ses racines ? Selon les écritures, la Pâque juive a d’abord été l’événement central de l’histoire du peuple d’Israël : la libération de l’esclavage et la sortie d’Egypte. Les Hébreux y ont vu la main agissante du Dieu de leurs pères Abraham, Isaac et Jacob. Il faut toutefois noter que pour les Juifs, la fête de Pâque n’est pas seulement le rappel d’un souvenir libérateur, elle actualise toujours le salut qu’apporte Dieu aujourd’hui dans leur vie.
Ainsi, dans la Pâque juive, le repas pascal se prenait en famille (cf. Ex 12,3-4) et au cours de ce repas, on immolait l’agneau et le sang servait à marquer les portes des maisons des Israélites pour les protéger de la mort. Et c’est dans l’atmosphère de ces festivités de la Pâque juive que Jésus a célébré la Sainte Cène (dernier repas avec ses disciples au cours duquel il a institué les sacrements de l’eucharistie et du Sacerdoce ministériel), vécu sa passion et est ressuscité le troisième jour conformément aux Ecritures (Cf. Credo de Nicée-Constantinople). Les chrétiens ont donc reconnu dans la mort et la résurrection de Jésus, l’accomplissement de ce que préfigurait la sortie d’Egypte avec l’agneau immolé : « être libéré du mal et de la servitude du péché pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu et à être délivré de l’emprise de la mort pour vivre de la vie nouvelle en Jésus-Christ, vainqueur du péché et de la mort », indique Abbé Urbain Kiendrébéogo, Curé de la paroisse Saint Pierre de Gounghin. Il affirme que c’est convaincu de cette foi que les chrétiens tout joyeux chantent l’Hymne pascale en disant : « Que le Ciel se réjouisse, que la Terre soit dans l’allégresse ; que le monde soit en fête, tout le monde visible et invisible. Car le Christ est ressuscité, Lui, l’éternelle allégresse (…) Rayonnons de joie en cette solennité (…) Disons « Frères » à ceux mêmes qui nous haïssent, pardonnons tout à cause de la Résurrection, et alors chantons : Christ est ressuscité d’entre les morts ».


Le vrai fondement de la foi chrétienne


Si la Pâque juive était singulièrement le mémorial du triomphe de la liberté sur l’esclavage des enfants d’Israël, la Pâques chrétienne se célèbre au pluriel de nos jours parce qu’elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l’eucharistie et le sacerdoce, la célébration de la Passion du Christ et celle de sa résurrection d’entre les morts. Et ce sont ces mystères que les chrétiens célèbrent intensivement durant les jours les plus saints de l’année liturgique appelés triduum pascal : le jeudi saint, le vendredi saint et le samedi saint.
C’est dans ce sens que l’Abbé Urbain Kiendrébéogo soutient qu’il est donc très important de célébrer Pâques avec un cœur pur et tourné vers Dieu et vers les hommes en réponse à cette interpellation de l’apôtre Paul aux Corinthiens : « Purifiez-vous donc des vieux ferments et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes comme le pain de la Pâques. Célébrons donc la Fête, non pas avec de vieux ferments : la perversité et le vice ; mais avec du pain non fermenté : la droiture et la vérité » (1 Co 5,7-8). D’où les quarante jours de préparation pour les fidèles par la prière et le jeûne, la pénitence et la confession et par leurs bonnes œuvres pour bien vivre cette fête pascale. Par cette occasion, l’Abbé Tiendrébéogo souhaite au Burkina Faso de vivre dans la paix du Christ ressuscité avec des cœurs réconciliés. « Et à tous les chrétiens et aux hommes de bonne volonté, je formule mes vœux de saintes et joyeuses fêtes pascales ! Que l’Esprit Saint fasse de nous tous des hommes nouveaux pour un monde meilleur », bénit-il.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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