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Grève des chauffeurs routiers : s’il n’y a pas de réponse favorable…
Publié le mercredi 1 avril 2015  |  L`Observateur Paalga




L’Union des chauffeurs routiers du Burkina (URCB), soutenue par la Confédération syndicale burkinabè (CSB), a déclenché une grève de 48 heures pour revendiquer, disent-ils, l’application de la Convention collective sectorielle du transport routier, signée depuis décembre 2011. Après avoir imposé un blocus sur les principales routes nationales du pays le 30, elle a organisé, le mardi 31 mars 2015, une marche-meeting avant de remettre un mémorandum au ministre en charge des Transports, Daouda Traoré. Pour les manifestants, la réaction de l’autorité déterminera la suite à donner à cette grève.


« Sans nous, le pays est mort ; amusez-vous seulement ! » scandaient frénétiquement les croquants qui ont massivement pris d’assaut la place de la Nation et les différentes artères de la capitale. Sifflets à la bouche, pancartes à la main, ils ont vigoureusement protesté contre la non-application de la convention collective des transports. En effet, réunis à la place de la Nation hier matin, ils ont manifesté leur mécontentement à travers une marche-meeting qui les a conduits à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) où les responsables ont remis une note au ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports. Pendant la marche, ils n’ont pas manqué d’interpeller certains de leurs collègues qui n’ont pas respecté le mot d’ordre de grève. Par cette grogne, qui a commencé le 30 mars et paralyse progressivement certaines activités dans la capitale, les transporteurs demandent plus de considération à leur égard et l’amélioration de leurs conditions de vie. Précisément, l’octroi d’allocations mensuelles, la pension de retraite, une protection sociale en cas d’accident.

En plus de cela, ils réclament plus de sécurité, car ils sont exposés à plusieurs dangers au cours de leur parcours. La plateforme revendicative comporte quatre points : l’affiliation à la C.N.S.S. ; la suppression du poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé ; la réduction du coût du permis ‘’E’’ ; la fin des tracasseries sur les différents axes routiers. Selon Mamadou Bamogo, secrétaire général chargé des relations extérieures, depuis la signature de ladite convention le 6 décembre 2011, rien n’a été fait. L’objectif donc de cette marche-meeting est d’attirer l’attention de l’autorité sur la question. « Aujourd’hui est un jour mémorable pour tous les chauffeurs routiers, car, en plus d’être exposés aux tracasseries routières, ils sont victimes de l’insécurité, notamment de braquages mais ne bénéficient pas de salaires décents encore moins de couverture sociale. C’est pourquoi ils ont pris leur destin en main pour revendiquer leur droit, c'est-à-dire l’application de la convention collective », a déclaré Brahima Rabo, président de l’URCB. Un mémorandum a été remis au ministre en charge des Transports, Daouda Traoré, et sa réaction déterminera la suite à donner à cette grève selon le leader de l’Union.



Jean Stéphane Ouédraogo
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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