Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso     Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article


 Titrologie



Sidwaya N° 7231 du 10/8/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles


Comment

Économie

COOPÉRATION GERMANO-BURKINABÈ, Le ministre Allemand Dirk Niebel visite des projets agricole et hydraulique
Publié le samedi 11 aout 2012   |  Sidwaya


Le
© Autre presse
Le ministre Allemand Dirk Niebel visite des projets agricole et hydraulique


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Présent au Burkina Faso dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, le ministre Allemand de la Coopération économique et du développement, Dirk Niebel a visité le mercredi 8 août 2012 plusieurs réalisations, fruits de la coopération Germano-Burkinabè. Il s’agit du périmètre rizicole de Boulbi dans la commune de Komsilga, une borne fontaine dans la zone de Zongo (Boulmiougou) et du Centre des métiers de l’eau (CEMEAU) de l’ONEA.

C’est sous une fine pluie que le ministre allemand de la Coopération économique et du développement, Dirk Niebel a mis le cap, mercredi 8 août 2012, sur le périmètre rizicole de Boulbi à Komsilga. Et ce, en présence des ministres Laurent Sédogo et Abdoulaye Combary et surtout d’une forte délégation allemande. Il a été accueilli à son arrivée par le maire de la commune de Komsilga, Julien Nonguierma. Après les chaudes poignées de mains, le maire Nonguierma a publiquement souhaité la bienvenue à l’hôte de marque dans sa commune. « En effet, le choix de ce périmètre pour présenter l’appui allemand à la politique de sécurité alimentaire du gouvernement du Burkina revêt pour toute la population de la commune une marque de considération et un signe d’exemplarité pour la promotion de l’agriculture », a-t-il d’emblée souligné. Faisant une monographie agricole de sa cité, le bourgmestre a relevé que l’agriculture y constitue la principale activité. En clair, le secteur emploie 70% de la population de cette commune. Mais comme l’a déploré Julien Nonguierma, la production est loin d’assurer une autosuffisance alimentaire souhaitée. Ainsi, à l’en croire, le salut des producteurs viendra de l’agriculture irriguée qui reste une alternative salutaire pour un accroissement des rendements agricoles. Quant au périmètre rizicole, le maire a fait savoir qu’il a une superficie aménagée de 87 hectares dont 75 hectares exploités. Le rendement moyen de riz, à ses dires, qui était de 1,5 tonnes à l’hectare est passé depuis 2009 à 3,5 tonnes à l’hectare. La variété de riz produite est le FKR 19 et le NERICA 60. En plus du périmètre, les populations (2000 exploitants dont 1200 femmes) s’adonnent à la maraîcheculture. Ce qui permet de ravitailler la capitale en fruits et légumes. Malgré ce tableau agricole moins reluisant, le maire a noté des difficultés liées, entre autres, au manque d’organisation des producteurs, l’ensablement du barrage du site.
Prenant la parole, Dirk Niebel, a d’abord salué à sa juste valeur le labeur des exploitants du périmètre. Et de les rassurer que son pays est disposé à renforcer sa coopération avec « le Pays des Hommes intègres » en faveur des zones rurales. Car de son point de vue, le développement de ces zones avait été négligé. Et concernant particulièrement le domaine agricole, il sera question de mettre un accent sur la formation pour savoir comment mieux conserver et stocker les aliments périssables pour le marché. « Cela constitue le champ d’activité sur lequel nous voulons nous concentrer maintenant », a affirmé M. Niebel.
Pour le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique, Laurent Sédogo, le gouvernement travaille à changer la physionomie du secteur agricole au Burkina. « Nous voulons qu’elle passe d’une agriculture de subsistance à celle tournée vers la satisfaction des besoins du marché », a précisé le ministre Sédogo. Ainsi, grâce au Programme de développement de l’agriculture (PDA), a-t-il dit, des programmes ont été conçus. Conséquence : cela a permis de réorienter la philosophie de l’agriculture à savoir, partir du producteur vers le consommateur. La visite de stands où sont exposés des chaines de valeurs riz, sésame, anacarde a mis fin à la visite de Boulbi.

L’Allemagne, un partenaire de l’ONEA

Après ces lieux, direction dans la zone non lotie de Zongo (secteur n°34 de Ouagadougou) pour la visite d’une borne fontaine construite dans le cadre de l’Adduction en eau potable (AEP). Selon la délégataire de l’Office nationale de l’eau (ONEA) dans la zone, Sarah Yeri Kambou, l’installation de ces fontaines (surtout au nombre de 10) a été un soulagement pour les populations de Zongo. La fontaine visitée, à l’en croire, est fonctionnelle seulement depuis 4 mois. « Un bidon d’eau coûte 10 FCFA et une barrique s’élève à 60 FCFA », a-t elle révélé aux visiteurs du jour. La dernière étape de la randonnée vespérale a concernée le Centre des métiers de l’eau (CEMEAU) de l’ONEA. Là, le directeur général de l’ONEA a traduit toute sa joie d’accueillir le ministre Allemand et sa délégation au CEMEAU. Cette visite, de son avis, traduit la force, la durabilité des services et des liens qui unissent la nationale de l’eau et l’Allemagne à travers la coopération. Le DG a par la suite fait un rappel sur l’impact de la coopération dans le domaine de « l’or bleu » datant depuis 30 ans. « De 1989 à 1999, la coopération allemande a contribué à la restructuration de l’ONEA », a-t-il laissé entendre. Chose qui a permis une réforme de l’entreprise et l’amélioration de ses indicateurs productifs. En effet, l’ONEA a amélioré ses performances sur les plans de l’organisation, la gestion financière, technique…Cette même coopération a aussi permis la réalisation de grands projets comme le Projet de renforcement de l’AEP à partir du barrage de Ziga permettant de résorber le déficit dans la desserte en eau de la ville de Ouagadougou. Il y a eu par ailleurs des adductions en eau potable dans des villes secondaires grâce à la coopération. La visite au CEMEAU a été aussi l’occasion d’échanger sur la gestion de la pression d’eau, source de pertes d’eau. A ce sujet, il a été mentionné qu’une telle situation est due au vieillissement du réseau de distribution de l’eau. Une situation qui n’est pas typique au Burkina, mais à plusieurs pays à l’échelle internationale. Face à cela, l’Allemagne compte apporter sa technologie, voire son expertise pour la régulation de la pression de l’eau. La visite des salles de classes du CEMEAU et de certaines installations de l’ONEA a mis fin à la tournée du jour.

Nombamba Didier
OUEDRAOGO
ouedi2006@yahoo.fr
Loutiri Rita TIEBA
(Stagiaire)

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires