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Sidwaya N° 7358. du 18/2/2013

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1er anniversaire du décès de Georges Ouédraogo : Une soirée d’hommage au « baobab » de la musique burkinabè
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  Sidwaya




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Dans le cadre des festivités du premier anniversaire du décès de l’artiste-musicien, Georges Ouédraogo, un hommage mérité lui a été rendu, au cours d’une soirée, le samedi 16 février 2013 à Ouagadougou. Tour à tour, les collègues artistes ont émerveillé les spectateurs avec des interprétations des chansons du « Gandaogo national », mais aussi des prestations chorégraphiques.

Décédé le 2 février 2012, Georges Ouédraogo a été honoré, le samedi 16 février 2013 à Ouagadougou, à travers une soirée d’hommage. A l’occasion, les collègues artistes, les autorités publiques, notamment le parrain de la cérémonie, le ministre des Infrastructures, du désenclavement et du transport, Jean Bertin Ouédraogo, ainsi que son homologoue de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, et les fans du « Gandaogo national » sont sortis nombreux, lui témoigner leur reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour la musique burkinabè. Interprétation des plus beaux de ses titres et des prestations chorégraphiques ont rythmé la soirée. Des artistes de renommée nationale, voire internationale comme Kisto Koinbré, Floby, Sami Rama et Donsharp se sont succédé sur le podium pour rendre au « baobab », les hommages qui lui reviennent. Selon le coordonnateur des activités de ce premier anniversaire, Boureima Djiga, l’organisation de la soirée a pour objectif d’interpeller les artistes burkinabè à se battre, car la nation leur sera reconnaissante pour tout ce qu’ils ont fait. « Lorsqu’un artiste laisse des œuvres à la postérité, il ne meurt jamais. Georges a beaucoup fait et il restera dans nos cœurs », a renchéri le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama.

En outre, il s’est réjoui des différentes interprétations faites par la jeune génération qui, selon lui, montrent qu’une seconde vie peut être donnée à l’artiste, à travers ses œuvres. Le parrain, Jean Bertin Ouédraogo, a été ravi d’avoir pris part à la soirée qui, de son avis, témoigne de la touche apportée par le « Gandago national » au développement du Burkina Faso. « Nous avons vécu la soirée avec beaucoup d’émotion, parce qu’il nous a quittés. Mais nous nous réjouissons, car il a semé dans nos cœurs l’amour du prochain, la nécessité de travailler à construire notre pays. Je pense que c’est un message très fort que cet homme nous a laissé », s’est exprimé le ministre Ouédraogo.

Joseph HARO

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