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Sidwaya N° 7358. du 18/2/2013

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Élections municipales complémentaires : Deux membres de bureau de vote relevés de leur fonction dans l’arrondissement n°4
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  Sidwaya




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A l’occasion des élections municipales complémentaires, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, s’est rendu dans plusieurs bureaux de vote dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, le dimanche 17 février 2012. Il est allé toucher du doigt le déroulement du processus électoral.

En effectuant le tour de certains bureaux de vote dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, avait un objectif précis : s’imprégner du bon déroulement des élections municipales complémentaires. Pour ce faire, la première étape de la sortie a été l’école Somgandé "D" où le premier responsable de la CENI s’est rendu dans les bureaux de vote n°3 et n°4. Il lui a été donné de constater l’ouverture des deux bureaux de vote, dès 5h30 mn. A 6h 00mn, les premiers votants avaient déjà accompli leur devoir civique. Au moment où Me Kéré quittait le bureau de vote n°3 à 9h15mn, seuls 8 votants sur un total de 219 inscrits avaient glissé leur bulletin dans l’urne. Il y avait également peu d’affluence au bureau de vote n°3 de l’école Somgandé "B". A 9h30mn, il enregistrait 20 votants sur 498 inscrits. Selon la présidente de ce bureau de vote, Yvette Kaboré, le peu d’affluence pourrait s’expliquer par le fait que le scrutin s’est déroulé un dimanche, jour de culte chez les fidèles chrétiens. En outre, elle a indiqué ne pas avoir rencontré de difficultés majeures dans le déroulement des élections. Le président du Mouvement burkinabè pour l’émergence de la justice sociale (MBEJUS), P. Alexandre Ouédraogo a donné une autre lecture du processus électoral. A l’entendre, les problèmes qu’il a pu observer ont porté sur la non maîtrise des tenants et des aboutissants de tout ce qui a entouré ces élections, par les membres des bureaux de vote et par les électeurs. En cela, M. Ouédraogo a conseillé d’éduquer, de former et de sensibiliser les différents acteurs, en vue de faire du processus de vote une action permanente. En plus, il a affirmé que le déroulement des élections à l’air libre, sous des arbres, dans le marché à bétail ont été des points sombres de ce scrutin. « La mairie de Nongr-Masson aurait pu trouver des locaux pour abriter les bureaux de vote… », s’est-il indigné.

Peu d’affluence à l’heure du scrutin

A la fin de la tournée,le président de la CENI a déclaré que d’un point de vue d’ensemble, les élections municipales complémentaires se sont bien déroulées, notamment en ce qui a concerné l’ouverture à l’heure indiquée des bureaux de vote, à la présence effective des membres des bureaux de vote et à la présence de certains délégués des différents partis politiques.

Par ailleurs, Me Kéré a reconnu que contrairement aux échéances électorales couplées municipales et législatives du 2 décembre 2012, il y a eu peu d’affluence aux élections municipales complémentaires du 17 févier 2013. Il a signalé que deux membres de bureaux de vote ont été relevés de leur fonction, le samedi 16 févier 2013. De l’avis du premier responsable de la CENI, ceux-ci avaient paraphé par anticipation deux carnets de bulletins. « Nous avons déposé une plainte et nous avons demandé à la gendarmerie de procéder à des investigations, afin d’élucider les intentions éventuelles des mis en cause. Cela est contraire aux instructions données par la CENI, car les bulletins devraient être paraphés, au fur et à mesure que les électeurs accomplissent leur devoir », s’est-il offusqué. Il a signalé ne pas comprendre que des membres de bureaux de vote puissent se retrouver par avance pour faire ce travail. « Notons que chaque carnet comprend 50 bulletins, ce qui fait un total de 100 bulletins pour les deux carnets. Ils ont confié qu’ils ont posé cet acte, en vue de gagner du temps, mais cela n’est pas normal. Les carnets concernés ont été retirés du circuit », a expliqué Me Kéré.

Nestor BAKI

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