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Activistes arrêtés en RDC: Tulinabo Mushingi mis en cause par un responsable congolais
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  FasoZine
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© aOuaga.com par A.O
Corps de la paix américain : 30 nouveaux volontaires prêtent serment
Mardi 19 août 2014. Ouagadougou. Trente nouveaux volontaires du Corps de la paix américain ont prêté serment dans les locaux de l`ambassade des Etats-Unis d`Amérique au Burkina. Photo : Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis d`Amérique au Burkina




D’après le site Internet de Jeune Afrique, un conseiller diplomatique du président Joseph Kabila, accuse Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des États-Unis à Ouagadougou, d’être derrière ce que les autorités congolaises qualifient de tentative de déstabilisation du pays. Il dit détenir des preuves.

Le dimanche 15 mars derniers, quatre activistes des mouvements sénégalais Y en a marre et Balai citoyens étaient interpellés à Kinshasa alors qu’ils venaient d’achever une conférence sur invitation de mouvements de la société civile congolaise. « Alors qu’officiellement, ils étaient venus pour l’échange d’expériences, en réalité, ces personnes arrêtées étaient à Kinshasa pour apprendre aux jeunes Kinois comment se confronter aux forces de l’ordre et mettre fin à un régime sans attendre les élections », accusait le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé.

Des hauts responsables congolais pensent que l’opération a été orchestrée par les Américains. C’est Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des États-Unis à Ouagadougou, qui est pointé du doigt par Séraphin Ngwej, conseiller diplomatique du président Joseph Kabila. Originaire du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, c’est lui qui aurait « planifié et financé » le déplacement et le séjour à Kinshasa des activistes sénégalais et burkinabè. « Nous avons toutes les preuves ! » assure t-il à Jeune Afrique.

Et de poursuivre : « Sauf à imaginer que les Américains veulent faire de la subversion au nom de la démocratie, cet acharnement est incompréhensible. Le débat sur le respect de la Constitution et la limitation des mandats est désormais clos. Que cherchent-ils de plus ? »

Dimanche 15 mars, plusieurs dizaines de personnes réunies pour débattre de « l’engagement citoyen » en Afrique ont été interpellées à Kinshasa par les services de sécurité congolais. Parmi eux, des membres du mouvement sénégalais Y’en a marre et le Burkinabé Sibiri Ouédraogo (Oscibi Johann) du Balai citoyen. A l’issue d’une médiation des autorités sénégalaises et burkinabè, les membres des deux mouvements ouest-africains étaient libérés. Les congolais, eux, sont toujours détenus.
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