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Le Pays N° 5299 du 18/2/2013

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Hunger Project Burkina : Des infrastructures socio-économiques pour réduire la pauvreté
Publié le lundi 18 fevrier 2013   |  Le Pays




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A Boulkon, localité située à 15 km de la commune rurale de Arbolé, province du Passoré, chef-lieu de Yako, une série d’infrastructures socio – économiques d’un montant estimé à plus de 90 millions de F CFA ont été construites par Hunger project Burkina. Objectif : Renforcer les capacités des femmes et des hommes pour l’éradication de la faim au sein de leurs communautés. Le mardi 12 février 2013, il a été procédé à l’inauguration officielle de l’épicentre de Boulkon par la présidente de Hunger project global, Mary Ellen Mcnish.

Enfants, jeunes, hommes et femmes du village de Boulkon, localité située à 15 km de la commune rurale de Arbolé, province du Passoré, chef-lieu de Yako, ont réservé un accueil chaleureux à la présidente de Hunger project global, Mary Ellen Mcnish, et à sa délégation le 12 février dernier. Cette dernière qui foulait pour la première fois le sol burkinabè a procédé à l’inauguration officielle de l’épicentre de Boulkon.

Un coût total de plus de 90 millions de F CFA

Ce centre construit par Hunger project Burkina en 2010 abrite les infrastructures suivantes : une maternelle, une banque de céréales, un micro – crédit, une salle d’alphabétisation et de réunion, une salle de lecture, une salle d’éducation nutritionnelle, des bureaux et des dortoirs, le tout d’un montant estimé à plus de 90 millions de F CFA. L’épicentre de Boulkon, de l’avis du président du comité et de la présidente du comité de crédit, a changé leur vie sur tous les plans en trois ans d’activités. Plusieurs projets et programmes ont été initiés au profit des bénéficiaires de l’épicentre de Boulkon. Parmi ceux-ci, on peut citer, entre autres, le programme de production alimentaire/sécurité alimentaire opérant sous forme de facilitation de l’accès aux intrants agricoles, de pratique de la micro – dose, de pratique du warrantage, de mise en œuvre de jardin potager, de programme d’amélioration de santé des populations à travers des activités d’éducation, de formation en santé préventive, de suivi nutritionnel et de visites médicales et chirurgicales de masse ; le programme de micro-finance qui intègre les formations, l’épargne et le crédit. Sur ce dernier volet plus de 13 millions de F CFA ont été accordés à des femmes pour leur permettre de mener des activités rémunératrices de revenus. Des cours d’alphabétisation d’adultes et le programme de promotion de la scolarisation de la petite enfance, des programmes de formation et de sensibilisation à l’importance de la consommation de l’eau potable, l’hygiène et la protection de l’environnement… sont également initiés au profit des bénéficiaires.

Aller vers l’indépendance économique des populations

Le directeur national de Hunger project Burkina, Evariste L. Yaogho, a souhaité que l’épicentre de Boulkon devienne « l’état- major » de la bataille contre la faim et la pauvreté des populations des 16 villages des deux communes bénéficiaires du projet que sont Arbolé et Kirsi. Pour lui, le souhait de Hunger project Burkina est que tous ces projets et programmes initiés puissent amener les populations à se défaire de tout appui extérieur (financier) pour apprendre à se prendre en charge économiquement. Pour y parvenir, il a mentionné que Hunger project Burkina va octroyer des moyens financiers conséquents à l’épicentre de Boulkon afin d’aboutir à une autonomisation financière du centre d’ici à 2015. « Je suis fière de Hunger project Burkina pour la construction de cette infrastructure qui sera d’un apport inestimable dans le développement des habitants. L’épicentre de Boulkon, de par son approche originale, est un modelé que nous allons essayer de répliquer dans les huit pays d’Afrique où intervient Hunger project », a souligné la présidente de Hunger project global, Mary Ellen Mcnish. Le conseiller technique, Yamsékré Tiendrébéogo, représentant le ministre de l’Economie et des finances, a traduit la reconnaissance du gouvernement à la présidente de Hunger project global pour tout l’appui que cette ONG apporte à notre pays. Il a aussi apprécié l’approche innovatrice de Hunger project dans la réduction de la pauvreté des ménages vulnérables. Pour lui, cette approche cadre bien avec les objectifs de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). En rappel Hunger project Burkina, créé en février 1997, œuvre résolument à l’élimination permanente de la faim chronique, de la malnutrition et de la pauvreté au sein des communautés rurales du Burkina Faso.

Une idée du concept de l’épicentre

L’épicentre ou zone d’intervention de Hunger project Burkina est constitué d’un groupe de villages dont le nombre peut varier de 5 à 25. Le nombre de villages au sein d’un épicentre est déterminé en fonction des liens socio–culturels et économiques susceptibles d’être partagés par les villages s’associant. Le siège de l’épicentre est invariablement le village ayant une position géographique centrale ou ayant une situation démographique et/ou économique plus importante que les autres villages du groupe et doit être accepté par tous les villages associés.

Source : Dossier de presse

Ambèternifa Crépin SOMDA

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