1er Casem du ministère des ressources animales et halieutiques : Mieux orienter les actions futures pour l’atteinte des objectifs #aOuaga

Politique

1er Casem du ministère des ressources animales et halieutiques : Mieux orienter les actions futures pour l’atteinte des objectifs

Publié le lundi 18 fevrier 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Jérémy Tinga Ouédraogo ministre des ressources animales

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Communiqué final mettant fin aux travaux préléminaires sur le sommet Côte d’Ivoire-Burkina

- 09/2/2013

Dans le dossier

Activités gouvernementales 2013

Le Ministre des Ressources animales et Halieutiques (MRAH) a tenu, le jeudi 14 février 2013 à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année. Au cours des travaux, les participants ont examiné le rapport, le programme d’activités et le budget, exercice 2013.

"Stratégie de mise en œuvre des projets et programmes de la SCADD". C’est ce thème qui a réuni le jeudi 14 février 2013, les agents, les partenaires techniques et financiers ainsi que les collaborateurs du ministère des Ressources animales et Halieutiques. Pour le ministre Jérémy Tinga Ouédraogo, ce premier CASEM est marqué au plan national par une bonne campagne agropastorale avec un excédent céréalier d’environ 665 814 tonnes, d’un début de mise en œuvre du programme national du secteur rural, d’où le démarrage du projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou. A cela, s’ajoutent la poursuite du programme spécial de création d’emplois en faveur des femmes et des jeunes, la perspective de financement chiffré à plus de 31 milliards de F CFA et la mobilisation des ressources évaluées à plus de 3 990 074 567 F CFA. Selon le ministre Ouédraogo, l’année écoulée a surtout été marquée par un taux global de mobilisation des ressources de 12%. Ce qui lui fait dire : "La faiblesse dans la mobilisation des ressources financières a eu pour conséquence des acquis assez mitigés". Toutefois, quelques résultats positifs sont à relever, notamment la sécurité alimentaire du bétail, la mise en place d’un cadre institutionnel et la mise en marche d’infrastructures en fonction de la demande, a souligné le ministre. Selon lui, le choix de ce thème vise à mieux assurer le cadrage de la PNDEL qui est de renforcer la contribution de l’élevage à la croissance de l’économie nationale et partant, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’amélioration des conditions de vie de la population. C’est pourquoi, les analyses et les recommandations issues de cette rencontre doivent permettre, selon M. Ouédraogo, d’améliorer les performances, tout en mettant en évidence les forces et les faiblesses ainsi que les contraintes qui ont jalonné leur parcours en 2012. Il a invité les participants à des débats francs, nourris et constructifs. Car dit-il, "nous sommes dans un monde dominé par la globalisation et exposé aux changements climatiques qui fragilisent nos écosystèmes. Les défis auxquels le sous-secteur de l’élevage est confronté ne pourront être levés que par l’engagement de tous les acteurs à plus d’ardeur au travail".

D. Wendpouiré NIKIEMA

Commentaires