Elections municipales complémentaires : L’UNIR/PS crie à la fraude #aOuaga

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Elections municipales complémentaires : L’UNIR/PS crie à la fraude

Publié le dimanche 17 fevrier 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par Aristide
Activité des partis politique : Conférence de presse de UNIR/PS sur l`élection couplée.
Mercredi 26 septembre. Ouagadougou. Me sankara président de l`Union Pour la Renaissance Parti Sankariste (UNIR/PS)

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Elections municipales et législatives 2012

Les élections municipales complémentaires se sont déroulées le dimanche 17 février 2013, dans certaines communes du Burkina. Suspicion de fraude dans l’arrondissement n°2 de la ville de Ouagadougou.

Dans les 6 bureaux de vote que compte la Maison des jeunes de Larlé de l’arrondissement n°2 du secteur n°8 de Ouagadougou, les représentants de l’UNIR/PS dénoncent une fraude organisée. En effet, selon Mahamadi Sawadogo, représentant dudit parti, il y a eu trois (3) bureaux supplémentaires qui n’étaient pas prévus. Il martèle également que le cumul des bureaux de vote (bv n°6-bv n°10) relève purement et simplement d’une fraude. Car selon lui, l’UNIR/PS n’a jamais été informé que la reprise du scrutin concernait tous les électeurs. De ce fait, le parti aura sensibilisé les détenteurs des cartes des bureaux de vote ns°2-3-4-6-7 et 8 et de la reprise du vote et non ceux possédant les cartes des bureaux de votes ns°10-12 et 14. "Comment se fait-il que celui qui a une carte d’électeur des bureaux de vote n°11 puisse voter dans le bureau n°7 ?" s’interroge M. Sawadogo. Pour le président de la Commission électorale indépendante d’arrondissement n°2 (CEIA 2), Edouard Soulama, le problème existe depuis les élections du 2 décembre 2012. "Depuis le 2 décembre, on a constaté qu’au lieu de 10 bureaux de vote, il en avait 14 et aucun document ne pouvait corriger cette erreur. Donc, nous nous sommes arrangés en regroupant les bureaux et en son temps, aucun parti ne s’est plaint", a déclaré Edouard Sawadogo. Pour le président de la CEIA, il s’agit d’une erreur matérielle à laquelle on ne peut rien : "C’est une erreur matérielle . Pour la corriger, il fallait reprendre l’enrôlement et pour ce faire, la CENI a envoyé un technicien pour réglementer le vote, en indiquant aux électeurs là où ils doivent voter".
Il a estimé que la reprise des municipales étant un processus global, il n’y a pas de raison d’expliquer quoique ce soit à un parti politique.

Gérard

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