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Le Burkina Faso déterminer à "traquer" ses fonctionnaires "délinquants"
Publié le jeudi 13 septembre 2012   |  AFP


Luc
© Autre presse
Luc Adolphe Tiao
Premier ministre Burkinabè.


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OUAGADOUGOU- Le Premier ministre burkinabè, Luc
Adolphe Tiao, a affirmé jeudi sa détermination à "traquer" les fonctionnaires
"délinquants" de ce pays pauvre d`Afrique de l`Ouest, que les organisations
anti-corruption accusent de ne pas agir contre les auteurs de détournements de
fonds publics.
"Je voudrais réaffirmer ici ma détermination et mon engagement à traquer
les fonctionnaires délinquants, les fossoyeurs de notre économie jusqu`à leur
dernier retranchement", a assuré M. Tiao en visitant le siège de l`Autorité
supérieure de contrôle d`Etat, le gendarme de la lutte contre la corruption et
les détournements de deniers publics.
"Je puis vous assurer que les auteurs de malversations avérées seront
traduits devant les juridictions compétentes et punis conformément à la loi
dans toute sa rigueur", a-t-il ajouté.
La corruption, la fraude et le détournement de fonds publics sont des maux
régulièrement dénoncés par le Réseau de lutte anti-corruption, une ONG locale.
Dans son rapport 2011, Transparency international a classé le Burkina Faso
au 100e rang pour son niveau de corruption, sur 183 pays.
Ces dernières années, des structures étatiques comme l`Autorité supérieure,
la Cour des comptes mais aussi le Parlement ont publié des résultats
d`enquêtes révélant des fautes de gestion et des malversations financières
importantes. Mais ces rapports sont restés sans suite, aucun jugement n`ayant
été rendu sur les cas révélés.
Le Premier ministre a ordonné à l`Autorité supérieure de lui fournir "dans
un délai de dix jours", la liste des personnes identifiées dans ses rapports
comme "responsables de fautes lourdes de gestion ou de détournement de deniers
publics" pour un examen en conseil des ministres "au plus tard" en octobre.
M. Tiao a en outre enjoint tous les ministères et institutions du pays à
prendre des sanctions à lencontre de tous les fonctionnaires "fautifs". Il a
aussi demandé à la justice de "traiter" "avant fin juin 2013", "tous les
dossiers de mauvaises gestions des deniers publics".
Le régime du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, a été
secoué en 2011 par une crise sans précédent marquée par des manifestations
populaires violentes et des mutineries de soldats dans les différentes
garnisons du pays.
roh/thm/gib

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