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Football/CAN 2013 : Ouagadougou, comme si le trophée de la CAN 2013 y était déjà

Publié le lundi 11 fevrier 2013 | APA

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CAN 2013 / Finale: Ambiance au village CAN de Ouagadougou, pendant et après la défaite des Etalons face aux Nigeria
Dimanche 10 février 2013. Ouagadougou (Burkina Faso). images du village CAN de Ouagadougou pendant et après la finale qui a opposée les Etalons du Burkina et les super Eagles du Nigeria

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Finale CAN 2013: Ambiance de match Nigéria-Burkina Faso à Abidjan (Côte d’Ivoire)

- 10/2/2013

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Football : CAN 2013

La capitale burkinabè, Ouagadougou baigne actuellement dans une grande effervescence, à l’approche de l’heure de la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2013 que l’équipe nationale, les Etalons, livrent ce dimanche contre les Super Eagles du Nigeria.

Pour la plupart des supporters des Etalons, les joueurs burkinabè ont déjà abattu un travail considérable. C’est ce qui explique l’euphorie actuelle perceptible dans les rues de Ouagadougou.

Selon les supporters enthousiastes, même s’il advenait que l’équipe ne gagnait pas le match de ce dimanche soir, elle ne serait pas condamnable au regard de l’effort déjà consenti.

« On peut se permettre de fêter déjà dans la mesure où nous sommes déjà satisfaits du travail accompli. La coupe ne viendra que compléter la joie », déclare Abdoul Razak Zoungrana perché sur une motocyclette, s’adonnant à des acrobaties sur la voie.

A côté, on entend un vendeur de gadgets crier à haute voix : « venez-acheter tout ce que vous pouvez car demain ce sera la fête pour accueillir les Etalons ».

Les lieux stratégiques de la ville sont pris d’assaut par des manifestants et les vendeurs de gadgets dont les affaires prospèrent à outrance. Difficile de se frayer un chemin à certains endroits de la capitale.

Le vacarme des bruits de klaxons se mêle aux sons des sifflets et autres trompettes appelées Vuvuzelas.
Les drapeaux sont accrochés partout : véhicules, motos, véhicules, maisons et mêmes sur certains animaux.
Tous les moyens sont bons pour afficher sa fibre patriotique, surtout sa reconnaissance aux Etalons.

Maïmouna Ouédraogo, venue pour s’acheter un maillot aux couleurs nationale et à l’effigie des joueurs comme Aristide Bansé ou Jonathan Pitroipa, est contrainte de se contenter d’un autre gadget car les maillots demandés sont très prisés après la prestations des intéressés à la demi-finale et pratiquement introuvables à Ouagadougou.

« Peu importe, avec ou sans maillot de Bansé ou Pitroipa, demain je serai à l’aéroport pour les accueillir comme ils le méritent », lance-t-elle avant de redémarrer sa moto.

De son côté, Adama Ilboudo gérant dans une station pense que les Etalons doivent aller jusqu’au bout. Pour lui, revenir sans la coupe serait très décevant, vue la prestation de l’équipe.

Son avis est partagé par Jacques Balima, coiffeur : « Une pareille opportunité se présente rarement deux fois de suite. Les Etalons doivent profiter remporter la coupe cette année », estime-t-il, ajoutant qu’il sera très déçu en cas de défaite des Etalons en finale.

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