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Sidwaya N° 7352 du 8/2/2013

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Point de presse du gouvernement / Négociations gouvernement-syndicats : Reprise des pourparlers à partir du 25 février
Publié le samedi 9 fevrier 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MFPTSS), Vincent Zakané


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Dans le cadre du premier point de presse du gouvernement de l’année 2013, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MFPTSS), Vincent Zakané était face aux hommes des médias ce jeudi 7 février. Le point du dialogue social, l’organisation des concours de la fonction publique, l’Assurance maladie universelle (AMU) et la situation des avancements des fonctionnaires ont été les principaux sujets abordés.

L’actualité au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MFPTSS) se conjuge au "temps" du dialogue social. Le dialogue, a indiqué d’entrée le ministre en chage de la Fonction publique, Vincent Zakané, permet de prévenir des situations de crise... aussi bien dans l’entreprise que dans l’administration ou même de manière plus générale, dans la société. « C’est pourquoi il constitue pour notre pays, une marque de culture », a-t-il précisé. Dans cet esprit, il s’est développé, selon lui, au niveau national, un ensemble de cadres de dialogue comme le dialogue gouvernement/syndicats et celui gouvernement/secteurs privés. Concernant le premier cadre, Vincent Zakané a dit qu’il a été institué depuis 2008 et chaque année, le gouvernement rencontre régulièrement les centrales syndicales pour discuter de leur plateforme revendicative. « Pour évoquer la situation actuelle, en 2011, le gouvernement a rencontré les syndicats et est parvenu à un accord sur 24 points qui ont fait l’objet d’un engagement qu’il a pris. Tout au long de l’année 2012, il s’est attelé à mettre en œuvre ces engagements ». Le ministre Zakané a indiqué qu’au cours de la dernière session tenue le 18 décembre 2012, deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : à savoir le bilan de la mise en œuvre des engagements pris 2011 par le gouvernement et les réponses apportées aux revendications contenues dans la plateforme revendicative remise du 1er mai 2012. Sur le 1er point, a-t-il poursuivi, il est apparu que 18 points ont été pleinement honorés. Concernant les 6 autres, le gouvernement s’est engagé à poursuivre la réflexion pour la mise en œuvre de ces engagements. Pour le second point, le ministre Vincent Zakané a déclaré que le gouvernement a proposé des éléments de réponses aux préoccupations des centrales syndicales. « Ces dernières ont demandé une suspension, afin de les examiner et d’apporter des réponses », a-t-il confié. Il a laissé entendre que des propositions ont été faites au conseil des ministres pour que les négociations puissent reprendre les 25 et 26 février 2013.

8 157 postes pour les concours directs 2013

Le sujet suivant évoqué par Vicent Zakané a concerné l’organisation des concours de la Fonction publique. Il a, dans un premier temps, dressé le bilan de l’organisation des concours professionnels et directs 2012. Concernant les premiers, il a affirmé que tous les 156 concours qui ont été autorisés ont été ouverts. Sur 2 557 postes qui étaient prévus, 2 346 ont été pourvus. Pour ce qui est des concours directs, 55 ont été ouverts sur les 121 concours autorisés. Sur la base de ces concours, 8 370 postes ont été pourvus sur 8 544 qui étaient à pourvoir et le budget alloué pour le concours session 2012 était de 1 69 824 406F CFA, a-t-il signifié. « Globalement, ces concours se sont bien déroulés grâce aux mesures qui ont été prises pour assurer la transparence, l’égalité et l’équité entre les candidats. En tirant les conséquences des difficultés mineures rencontrées, nous préparons les concours pour l’année 2013. A cet effet, les concours professionnels et directs s’organiseront dans la même dynamique en essayant d’améliorer les mécanismes qui ont été prévus pour assurer la transparence », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, il a affirmé que les départements ministériels et les institutions ont formulé des besoins qui s’évaluent à 2 888 postes pour les concours professionnels et 8 157 postes pour les concours directs. « Pour les concours directs, les dossiers de candidature seront réceptionnés dans les 45 chefs-lieux de provinces et les 13 régions demeurent les centres d’administration des épreuves. Pour les concours professionnels, ils seront administrés dans le centre unique de Ouagadougou, à l’exception des concours professionnels de l’éducation nationale et de la santé. Ces concours vont suivre un chronogramme qui sera rigoureux », a-t-il précisé. En guise de conclusion concernant ce sujet, M. Zakané a informé que les concours professionnels seront lancés dans le courant du mois de février pour s’achever dans le courant du mois de mai et ceux directs seront lancés au mois d’avril pour s’achever, au plus tard, en début octobre.
60 620 agents avancés en fin 2012
La situation des avancements des agents de la Fonction publique n’est pas resté en reste des sujets que Vincent Zakané a développés. Sur cette question, le ministre a fait un bref rappel des origines des difficultés.

« Il s’est posé un problème concernant les avancements et les notations qui ont contribué à accumuler des frustrations auprès des agents. Dans le cadre des négociations gouvernement/syndicats, le gouvernement a pris des engagements qui consistaient à solder les avancements au titre des années 2010 et 2011 dans le courant de 2012 et de prendre des dispositions pour rendre disponibles des nouvelles fiches d’évaluation et les contrats d’objectifs avant la fin de l’année 2011, de façon à permettre l’application effective du système de notation pour compter de 2012 », a-t-il rappelé. Sur le premier engagement, un travail d’accompagnement a été fait, de l’avis du ministre, grâce à la mobilisation des Directeurs des ressources humaines (DRH) et de tous les départements ministériels, ainsi que des institutions. « A la fin de l’année 2012, on note au total, 60 620 agents avancés dont 31 586 pour 2010 et 29 034 pour 2011 et l’incidence financière de ces avancements a été évaluée à plus de 10 milliards de F CFA », a-t-il indiqué. Toutefois, le premier responsable du département de la Fonction publique a relevé qu’il y a quelques cas résiduels liés à des facteurs indépendants de la volonté des uns et des autres et qui sont en cours de règlement. Pour ce qui est des fiches de notation, le MFPTSS a informé les hommes des médias qu’il a été convenu et décidé que les avancements se feront pour les années 2010 et 2011, sans prendre en considération, les fiches d’évaluation. De ce fait, elles ont été élaborées de manière participative et un décret pris à cet effet, est entré en vigueur depuis 2012. « Aujourd’hui, nous sommes en mesure de tenir cet engagement en faisant en sorte que les évaluations de 2012 puissent commencer et que la situation puisse être normalisée », a-t-il affirmé.

L’Assurance maladie universelle (AMU), a aussi fait l’objet de communication par le ministre Vincent Zakané. Selon lui, il s’agit d’un mécanisme de protection sociale qui vise à faciliter l’accès aux soins médicaux par tous les citoyens. « Beaucoup d’efforts ont été faits dans le domaine de la santé, ces dernières années. Mais malgré tout, l’accès à la santé reste problématique dans notre pays. Ce qui concourt à compromettre l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement dans le domaine de la santé. La difficulté d’accès à la santé contribue à rendre le niveau de pauvreté particulièrement élevé. De manière générale, il y a à peine 10% des Burkinabè qui ont accès à la sécurité sociale », a-t-il rélevé. Ainsi, depuis 2009, selon lui, le gouvernement s’est engagé à mettre en place un système d’AMU, de sorte que chaque citoyen puisse accéder aux soins de santé en créant les conditions pour lutter contre la pauvreté. De ce fait, des structures ont été mises en place, à en croire le MFPTSS, pour la réussite de ce projet. Ce sont : un comité de pilotage, un cadre conceptuel de l’assurance maladie universelle et de nombreuses études réalisées sur l’état de la sécurité sociale, le cadre juridique et institutionnel. « Dès 2015, le système doit pouvoir commencer et se mettre en place progressivement. Pour ce faire, des concertations sectorielles sont prévues avec tous les partenaires concernés, de manière à définir les modalités pratiques de la mise en place de ce système », a-t-il déclaré.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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