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Elections municipales complémentaires 7 jours pour convaincre
Publié le vendredi 8 fevrier 2013   |  L’Hebdomadaire




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La campagne pour l’élection municipale complémentaire s’ouvre officiellement demain 09 février 2013 (du 09 au 15 février). A quelques heures de l’ouverture, les états-majors des partis politiques en compétition s’activent pour convaincre électorat. La bataille promet d’être rude.

Le CDP, l’ADF/RDA, l’UPC, l’UNIR/PS, le Faso autrement, etc. Ils sont plus de 60 partis politiques en lice pour cette nouvelle bataille. Par ce nombre, il est évident que les messages ne peuvent qu’être que du réchauffé, surtout que les messages de campagne pour le scrutin du 02 décembre 2012 dernier sont toujours gravés dans les mémoires.

Certains messages peuvent être brouillés par la surdose. Encore heureux pour les électeurs submergés que quelques partis politiques qui n’ont d’existence que leur sigle aient choisi de zapper. Cette campagne devra-t-il ressembler à l’autre  ?

Ce qui est sûr, elle n’inventera pas quelque chose de nouveau qui n’ait été déjà dite lors de la dernière campagne de 2012. Pour capter l’attention et intéresser un électorat dans l’ensemble pas trop intéressé pour cette reprise.

Il est évident pour cette élection que les discours doivent être convaincants. Les électeurs seront exigeants, et réfléchiront à plusieurs fois avant de porter leurs choix.

C’est dire que cette population sera certainement fer de lance de cette élection. Pour cela il est évident que bon nombre de partis opteront pour une campagne de proximité. La campagne pourrait avoir une autre dimension si des alliances s’étaient nouées en amont.

Désormais, les observateurs en sont convaincus, jamais la démocratie au Burkina ne s’organisera au tour de trois ou quatre grands pôles de débats. Chacun veut être la tête d’un rat au lieu d’être la queue d’un éléphant. L’émiettement restera l’alpha et l’oméga d’une scène politique où l’électeur, surtout celui des villages reculés, perd son latin.

Nous l’avons toujours dit et nous continuerons de le dire  : dans l’esprit de certains hommes politiques, la campagne s’apparente à un battage et à des injures distillées çà et là. Chaque candidat possède sa stratégie de campagne, il est certain, mais cette stratégie doit être débarrassée d’injures et de dénigrements à l’encontre des autres candidats. Les insultes personnelles et les règlements de comptes individuels doivent être bannis de cette campagne.

Après plus d’une décennie de pratique démocratique, on est en droit d’attendre de notre classe politique qu’elle fasse preuve de maturité dans la constitution de l’édifice démocratique au Burkina.

Quelques-uns parmi les opposants ont mis au centre de ces municipales la question de la transparence et du scrutin propre et incontestable. C’est certainement un des aspects qui confèrent à une démocratie sa crédibilité.

La vigilance sur ce point doit toujours être de rigueur, mais il semble que le processus électoral n’a pas à rougir sur ce plan. Chaque électeur qui passe apporte des promesses quant à la fiabilité du déroulement des opérations.

Les partis majeurs seront donc avant tout jugés sur les thèmes majeurs qu’ils trouveront pertinents d’exposer à leurs électeurs dans leurs discours politiques en vue de les convaincre.

Les messages de campagne du CDP, de l’ADF/RDA, de l’UPC, etc, seront suivis à la loupe. Il leur revient de faire preuve que le discours politique doit des plus grands partis gagner en maturité.

Kibsa KARIM

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