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Le Quotidien N° 690 du 6/2/2013

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Campagne de mesures des radios éléments : Une station de captation bientôt à Ouaga
Publié le jeudi 7 fevrier 2013   |  Le Quotidien


ONU
© Autre presse par DR
ONU : Lassina ZERBO élu Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).


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Du 2 au 6 février 2013, une mission d’inspection d’experts américains du Pacific north national laboratory (PNNL) , conduite par le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, Dr Lassina Zerbo a séjourné à Ouagadougou dans le cadre des campagnes de mesures de radios éléments résiduels qu’organise l’OTICE. A cette occasion, la capitale burkinabè a été retenue pour abriter une station de mesure du signal résiduel de gaz rares, pour une période de 6 mois à 1 an. Ce projet a été expliqué aux Burkinabè lors d’une conférence de presse le 5 février 2013.

Après la Belgique, l’Allemagne, le Koweït, la Thaïlande, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Japon, c’est le tour du Burkina d’abriter d’ici avril 2013 une campagne de mesures des radios éléments. C’est le résultat d’une mission d’inspection d’experts américains du Pacific north national laboratory (PNNL) conduite par notre compatriote, le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo. La campagne , ont indiqué les animateurs de la conférence de presse le 5 février 2013 vise à approfondir les connaissances sur les gaz rares à travers des mesures de longues périodes sur un certain nombre de sites choisis, détecter , s’il en existe , des sources locales de gaz rares, fournir des données empiriques pour la validation des performances du réseau de surveillance, tester les équipements et la logistique du xénon en vue de permettre à l’OTICE d’accéder à un équipement mobile pouvant être utilisé pour les besoins de formation et former des experts locaux et analyser des données. Pour le secrétaire exécutif de l’OTICE, ces campagnes s’inscrivent dans la volonté de l’organisation de repérer tout événement suspect allant dans le sens d’un essai nucléaire. La crédibilité du traité, a-t-il poursuivi, est basée sur sa capacité à détecter tout essai nucléaire qui viendrait à être effectué sur n’importe quel point de la planète. Pour ce faire, l’OTICE a installé à travers le monde, un réseau de 337 stations disposant de matériels de mesures disséminés à la fois sur terre et dans les mers. « Ce réseau appelé système de surveillance internationale (SSI) permet aux Etats signataires du TICE de vérifier le respect des dispositions du traité portant interdiction des essais nucléaires. Le SSI peut donc détecter des indices d’un essai nucléaire effectué sur terre, dans l’atmosphère, dans la mer ou sous terre », a indiqué Dr Lassina Traoré.

Le choix de Ouagadougou n’a pas été fait au hasard, a annoncé le secrétaire exécutif de l’OTICE. Il a été fait, a-t-il poursuivi, à cause de la position géographique favorable du Burkina par rapport à l’Equateur. Cette expérience n’entraîne-t-elle pas des conséquences néfastes pour le Burkina ? Non, a répondu le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation qui ne voit que des avantages surtout en matière de formation d’experts et étudiants locaux .

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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