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Sidwaya N° 7349 du 5/2/2013

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Journées portes ouvertes des cliniques et polycliniques du Burkina Faso : Pour une fiscalité adaptée aux structures de santé privée
Publié le mardi 5 fevrier 2013   |  Sidwaya




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L’Association professionnelle des cliniques et polycliniques privées du Burkina (APROCLIB) a organisé les 1er et 2 février 2012 à Ouagadougou, une rencontre sur le thème : « fiscalité et santé privée », assortie de journées portes ouvertes.

Mieux informer les populations des cliniques et polycliniques privées, démontrer que celles-ci jouent un rôle dans le système national de santé au Burkina Faso et familiariser les promoteurs de ces centres de santé avec le régime de la Société civile professionnelle de santé (SCPS) ; tels ont été entre autres, les objectifs poursuivis par l’Association professionnelle des cliniques et polycliniques privées du Burkina (APROCLIB). Le président de l’APROCLIB, Jean Baptiste Ouédraogo, a indiqué qu’il s’est agi pour les membres de sa structure de mieux faire connaître les activités des cliniques aux populations et ensuite, de voir avec le Ministère des finances, comment appliquer une fiscalité à ces structures de santé privée. « La disponibilité des techniciens de la direction générale des impôts nous a permis de cerner et de comprendre les méandres du dispositif fiscal qui régit les établissements sanitaires privées de soins », a ajouté M. Ouédraogo. Dans le même ordre d’idée, le ministre en charge des finances, Lucien Marie Noël Bembamba, s’est dit heureux de la mise en place d’un cadre de concertation, afin de faciliter les échanges entre les cliniciens et le gouvernement burkinabè. Cette tribune devra permettre, a-t-il poursuivi, de mieux apprécier les spécificités des cliniques et polycliniques, vu que leur domaine d’intervention est essentiellement social, bien qu’ils relèvent du privé. « Dans le cadre de concertation, il s’agit d’accompagner les cliniciens dans le développement de leurs activités, étant donné que parmi les facteurs qui peuvent limiter leur développement, la fiscalité est en bonne place », a confié le ministre Bembamba. Le gouvernement entend profiter de ses journées portes ouvertes pour trouver avec les cliniciens, le type de fiscalité et la méthode d’approche qu’il faut pour les accompagner. « Il s’agit de travailler ensemble, car l’Etat seul ne peut assurer les besoins de santé des populations », a indiqué le ministre de l’Economie et des finances. Pour le représentant-résident de l’International finance corporation (IFC), Jérémie Dumon, en décidant d’organiser ses journées portes ouvertes, l’APROCLIB offre une opportunité de mieux faire connaître aux différents acteurs et surtout aux populations, la synergie d’action qui existe entre le secteur public et le secteur privé en matière d’offre de services de santé. Par ailleurs, au cours de ces journées portes ouvertes, plusieurs débats ont eu lieu parmi lesquels, « le caractère social de la santé privée » ; « le poids des impôts sur le fonctionnement des cliniques privées » et « la Société civile professionnelle de santé (SCPS) ».
Outre cette rencontre d’échange et de partage entre les promoteurs de cliniques privées, une exposition sur les cliniques et polycliniques de la ville de Ouagadougou et environnants s’est tenue à la place de la Nation, les 1er et 2 février 2013. Selon les promoteurs, cette exposition a été une opportunité pour mieux faire connaître à l’opinion publique, le rôle et la contribution des cliniques et polycliniques dans la satisfaction des besoins énormes, croissants et diversifiés des populations des régions du Centre ; Centre-Est, du Centre-Ouest et du Plateau central. A cette activité, a été couplée l’assemblée générale constitutive de la structure faîtière des associations professionnelles du secteur privé de la santé au Burkina Faso. Cette structure a pour vocation, d’être l’interlocuteur du Ministère de la santé et des partenaires techniques et financiers.

Souleymane KANAZOE

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