Reprise des élections municipales : La campagne se joue maintenant ! #aOuaga

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Reprise des élections municipales : La campagne se joue maintenant !

Publié le lundi 4 fevrier 2013 | L’Hebdomadaire

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Journée porte ouverte à la CENI (Commission électorale national Indépendante)
Jeudi 27 septembre 2012.

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Elections municipales et législatives 2012

Depuis l’annonce de la reprise de l’élection municipale certains états-majors des partis politiques n’ont pas perdu du temps et sont repartis à la conquête de l’électorat. Pour d’autres, il n’est pas question de dévoiler la stratégie de campagne. Une élection n’étant pas une opération mathématique, tous les partis en listes sont de ce fait, sur la même ligne de départ, et seuls les résultats des urnes pourront nous situer.

Dans une semaine s’ouvrira la campagne électorale (du 09 au 15 février 2013). Les partis politiques concernés par la reprise des élections municipales iront à la conquête de l’électorat.

Chacun devrait alors faire miroiter son projet de société aux citoyens qui doivent opérer un choix. Avant même l’ouverture de la campagne, certains partis politiques donnent de la voix à travers leurs activités. « Qui veut aller loin ménage sa monture », dit l’adage ; ces partis politiques ont déjà pris le taureau par les cornes.

C’est l’exemple de l’ADF/RDA qui multiplie les rencontres avec les militants à la base. Pour ses premiers responsables, le but de ces rencontres vise à les féliciter pour la victoire lors du scrutin du 02 décembre, mais aussi les galvaniser pour la reprise de l’élection municipale du 17 février.

Le parti de Zéphirin Diabré, l’UPC quant à lui a préféré mettre ses militants en garde contre de soi-disants destructeurs du parti, qui selon Diabré, sont près à tout pour mettre en pièce son parti. Une façon d’attirer l’attention sur le parti ?

Une stratégie qui semble marcher. Se faire passer pour la victime pour attirer la compassion des électeurs. L’UNIR/PS et bien d’autres investissent comme ils peuvent les communes et arrondissements par des rencontres avec leurs militants. Le mot d’ordre est d’ouvrir l’œil et le bon pour contrecarrer toutes tentatives de fraude.

Pour certains partis politiques, il n’est pas question pour le moment de dévoiler la stratégie de mobilisation. Mais pour le parti d’Assimi Kouanda, pas question de dormir sur ses lauriers malgré sa victoire au scrutin du 02 décembre.

Le CDP affûte ses armes

Depuis l’annonce de la reprise, les premiers responsables du CDP sont allés plusieurs fois à la rencontre de leurs militants. Rencontres de remerciement et de remobilisation des militants pour le scrutin du 17 février.

La force d’un parti réside non seulement en la détermination de ses militants, leur engagement et leur abnégation au travail, mais aussi dans la cohésion et l’efficacité de son organisation.

Le CDP a une force d’organisation qui fait de lui un parti redoutable pour ses adversaires. Depuis le congrès de mars 2012 où le parti avait fait sa toilette en décidant de promouvoir les jeunes, l’esprit du parti, la discipline et la solidarité entre militants, les choses ont changé et on constate du dynamisme chez certains de ses militants, attentifs à l’évolution de la vie quotidienne des populations dans les quartiers de nos villes et villages.

A regarder de près, on sent bien que notre société couve un véritable besoin d’être associé à la gestion de leur localité. Les Burkinabè n’hésitent pas à la moindre occasion de montrer qu’ils veulent une bonne gouvernance locale. Le parti majoritaire semble avoir compris le message.

Mais ses adversaires l’accusent à tort ou à raison d’achat des consciences, d’usage de la corruption pour parvenir à ses fins. Pour Assimi Kouanda, tout ce remue-ménage ramène à la question de l’alternance politique viable et démocratique, c’est-à-dire celle qui relève de la décision souveraine du peuple.

C’est dans cette logique que le parti majoritaire est sur le terrain pour réussir la reprise des élections. On attend de voir au soir du 17 février prochain.

Kibsa KARIM

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