Vœux au ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale : Ouverture d’ambassades à N’Djamena, Ankara et Moscou en 2013 #aOuaga

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Vœux au ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale : Ouverture d’ambassades à N’Djamena, Ankara et Moscou en 2013

Publié le lundi 4 fevrier 2013 | Sidwaya

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Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale

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Voeux du nouvel an 2013

Le personnel du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a présenté, le mercredi 30 janvier à Ouagadougou, ses vœux de nouvel an au ministre Djibrill Bassolé et au ministre délégué, Thomas Palé.

Le Burkina Faso ouvrira en 2013 des ambassades à N’Djamena au Tchad, Ankara en Turquie et Moscou en Russie. En outre, un consulat général verra le jour à Lomé au Togo.

Des ambassadeurs, représentants permanents adjoints, ont également été désignés et prendront fonction auprès des organisations internationales et interafricaines. Ces projets ont été dévoilés au cours de la cérémonie de présentation de vœux 2013 du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Le ministre d’Etat Djibrill Bassolé, le ministre délégué à la Coopération régionale, Thomas Palé et l’ensemble du personnel du département se sont souhaité : santé, paix et bonheur pour la nouvelle année. Le patron des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a souligné à l’intention des diplomates, la nécessité de s’engager « résolument et sans calcul » pour le pays, malgré la modestie des moyens mis à leur disposition. « Nous devons mettre en œuvre de manière efficace, utile, tout ce qui nous a été prescrit par le Président du Faso et le Premier ministre, mais aussi, tout ce que nous-mêmes avons conçu comme action à entreprendre pour que le Burkina Faso aille mieux encore », a-t-il soutenu. Le chef de la diplomatie s’est réjoui du « succès éclatant de plusieurs médiations confiées au Président du Faso », même si par la suite, des évènements ont pu contrarier ce qui a été obtenu. « C’est la nature même des crises qui le veut ainsi, que jamais, il n’y ait une résolution parfaite de la crise », a ajouté l’expert en médiation. Il a motivé le personnel de son département, à se tenir prêt à accompagner « ceux qui ont bénéficié de cette médiation du Président du Faso, afin que la mise en œuvre des accords obtenus, de tous les processus de paix puisse se faire pour le plus grand bien des pays concernés, mais aussi de notre espace communautaire ».

Le retour à la « maison » des diplomates préalablement sanctionnés

La présentation de vœux a permis également de revisiter les réalisations de l’année écoulée. Djibrill Bassolé retient surtout la réintégration dans le département des Affaires étrangères, des 105 diplomates qui avaient été sanctionnés et redéployés dans d’autres administrations. « Ensemble, oublions le passé. Nous devons prendre des engagements de ne plus jamais créer les conditions qui vont amener les hautes autorités à sévir de cette façon », a-t-il dit. Pour le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, l’éthique du diplomate doit absolument le mettre au-dessus des comportements de cette nature. « Notre responsabilité est grande car nous avons l’honneur de représenter notre pays, de représenter dignement les Burkinabè et les valeurs qu’ils incarnent », a-t-il relevé. Par ailleurs, le personnel par la voix du secrétaire général, Eric Tiaré, a noté, au compte de l’année 2012, l’ancrage institutionnel de l’action diplomatique, l’élargissement du cercle diplomatique du Burkina Faso et la consolidation des acquis au niveau bilatéral. Au titre de l’ancrage institutionnel, Eric Tiaré a souligné les efforts constants des premiers responsables du département dans l’élaboration et l’adoption de certains outils et référentiels. Il s’agit notamment du document de politique étrangère, du manuel de procédure, l’organigramme-type des missions diplomatiques et consulaires, et du décret portant conditions de nomination et de séjour des ambassadeurs et des diplomates à l’étranger. La consolidation de la place du Burkina Faso en Afrique et dans le monde a été marquée en 2012 par le positionnement stratégique d’experts burkinabè dans certaines organisations, a-t-il indiqué. On peut souligner l’élection du Dr Lassina Zerbo au poste de secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), la nomination de Kadré Désiré Ouédraogo à la présidence de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de Jean-Baptiste Natama au poste de directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), etc. Aussi, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a poursuivi les efforts pour améliorer les conditions de travail des diplomates et agents.

Bachirou NANA

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