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Médiation au Mali: Kosyam et Koulouba pas toujours d’accord
Publié le dimanche 3 fevrier 2013   |  Burkina24.com


Blaise
© Présidence par DR
Blaise Compaoré, chef suprême des forces armées nationales et président de la république


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Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré a accordé une interview à une chaîne étrangère sur la situation actuelle de son pays. Comme il fallait s’y attendre, Dioncounda n’a pas mâché ses mots quand il s’est agit de la négociation conduite par le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.

« Le médiateur s’est trompé », a affirmé le président par intérim du Mali Dioncounda Traoré. Ainsi donc le président de la république vient d’avaliser ce que disaient dans les coulisses, certains de ses concitoyens. En effet certains Maliens sont restés sceptiques depuis le début de la négociation. A Bamako pendant que certains demandaient ouvertement l’arrêt de la médiation, d’autres regardaient d’un œil de borgne celui qui porte le bonnet de la sagesse.

Voilà qui explique implicitement la lenteur qu’observait l’Etat central malien à s’impliquer dans les négociations. Dioncounda semble retourner sa veste. Il ne veut plus entendre parler de négociation avec les islamistes. Seul le MNLA semble à ses yeux un possible interlocuteur. Est-ce parce qu’il est contraint de négocier avec le MNLA d’autant plus qu’il ne s’est jamais déclaré sur l’état de la relation de son gouvernement avec ce groupe? On peut bien dire qu’il est contraint par François Hollande qui demande l’ouverture de discussions avec ce groupe.

Blaise Compaoré n’occupera peut-être plus la première place dans ces éventuelles négociations avec le MNLA. Le président Traoré a souhaité que le médiateur de la CEDEAO, qui avait annoncé la veille la disponibilité de son pays à recevoir les belligérants, joue son rôle ivoirien de facilitateur. Les négociations pourraient aller dans le sens de la formation d’un gouvernement d’union nationale et probablement vers l’organisation des élections.

Dioncounda doit se faire une idée de l’union sous-régionale à laquelle son pays est membre et des hommes de ces pays qui sont sur le sol malien. La France a fait la grande partie du boulot mais l’essentiel reste dans la main des pays amis. Avec la dispersion des rebelles, il faut voir maintenant le début de la vraie guerre. Il est donc interdit pour le moment de salir la table de la négociation, au risque de salir ses propres vestes. Comme quoi, la paix est une étape difficilement accessible et souvent il va falloir s’asseoir sur la même table que ses ennemis pour parler de paix. Cela ne se fait pas à distance.

Salifou OUEDRAOGO
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