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Art et Culture

Alliance et parenté à plaisanterie au Burkina
Publié le mercredi 25 mars 2015  |  Sidwaya




A l'occasion de la deuxième édition du Festival international des alliances et parentés à plaisanterie (FIAPPO), les organisateurs ont initié des communications sur des thématiques diverses. La première conférence publique qui s'est tenue le samedi 21 mars 2015 à Ouagadougou, a porté sur l'appréhension et les bienfaits de la parenté à plaisanterie au Burkina Faso.

La parenté à plaisanterie est une valeur culturelle très ancrée dans la civilisation burkinabè. Le Festival international des alliances et parentés à plaisanterie (FIAPPO) qui est à sa deuxième édition se présente comme une tribune pour faire la promotion de cette culture, et consolider sa contribution à la stabilité sociale. Cette année, c'est autour du thème central "Dialogue social et interculturel pour un Burkina Faso radieux" que se tiendront les festivités du 24 au 29 mars 2015. La conférence publique qui a précédé les activités a permis aux participants de mieux appréhender les vertus sociales des alliances et parentés à plaisanterie. A l'ouverture desdites conférences, le 21 mars dernier à Ouagadougou, le communicateur, Rémi Dandjounou, journaliste, a fait le lien entre les alliances et parentés à plaisanterie dans un contexte de crise et de transition politique. Il a indiqué que l'interculturalité ainsi que le dialogue permettent une participation des citoyens à la vie publique. Or a relevé M. Dandjounou, sous le régime de Blaise Compaoré, le processus de concertation et de réflexion collectives était étouffé d'où l’insurrection. Du point de vue du communicateur, les négociations entre le gouvernement et les syndicats souffraient d'un manque de confiance. De même, les rencontres annuelles entre le chef de l'Etat et les paysans ne traitaient pas, selon le journaliste, des questions de fond, laissant ainsi sur le carreau des frustrés et exacerbant des conflits. Aussi, la parenté à plaisanterie a, de part et d'autre, réussi à freiner la montée des sentiments d'ethnisme, stoppé les différends confessionnels et communautaires au pays. Aujourd'hui encore, les acteurs pensent que la parenté à plaisanterie peut contribuer à consolider la transition et renforcer la coexistence pacifique. Pour le promoteur de la FIAPPO, Laurent Ouédraogo, il s'agit d'informer et de sensibiliser les Burkinabè aux valeurs qu'incarne la plaisanterie. "Nous voulons utiliser les alliances pour gérer des antagonismes", a dit M. Ouédraogo. En un mot, il s'agit de promouvoir le savoir-vivre et le brassage culturel des peuples.


Wanlé Gérard COUIBALY
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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