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Affaire Thomas Sankara : le dossier se trouve au tribunal militaire
Publié le mercredi 25 mars 2015  |  Sidwaya
Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Sankara, ex-président du Burkina-Faso
ex-président du Burkina-Faso




e chef de l’Etat, Michel kafando, a reçu en audience dans l’après-midi du mardi 24 mars 2015, à Ouagadougou, une délégation d’avocats de la famille Sankara. Me Bénéwendé Stanislas Sankara et ses collègues, Mes Julien Lalogo et Ambroise Farama ont informé le président du Faso de l’évolution judiciaire du dossier et l’ont félicité pour avoir honoré son engagement à faire la lumière sur cette affaire.

«J’ai le plaisir de vous informer que nous avons été reçus le 20 mars 2015 par la ministre en charge de la Justice qui nous a déclaré que le dossier ne se trouvait plus à son niveau et qu’il avait évolué vers le tribunal militaire. C’est cette bonne nouvelle que nous sommes venus apporter au chef de l’Etat. Nous avons eu confirmation de ce que le dossier du président Thomas Sankara est désormais entre les mains d’un cabinet d’instruction au tribunal militaire», a déclaré Me Bénéwendé Stanislas Sankara, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Michel Kafando, hier mardi 24 mars 2015. Accompagné des autres avocats du dossier, à savoir Mes Julien Lalogo et Ambroise Farama, le porte-parole de la délégation a soutenu qu’il était indiqué, après une telle nouvelle, de venir pour féliciter les premières autorités pour avoir respecté leur engagement. «C’est la chose judiciaire. Nous, en tant qu’auxiliaires de justice, si nous avons pu résister pendant 18 ans dans cette procédure, c’est qu’à terme nous puissions aboutir à la manifestation de la vérité», a précisé Me Sankara. Qu’en est-il de l’expertise de la tombe de Thomas Sankara ? Me Bénéwendé Sankara a répondu que l’exhumation est une question pendante de la procédure elle-même. Pour lui, le décret qui a été pris en conseil des ministres est une mesure conservatoire qui devrait, en principe, permettre au juge d’instruction de ne plus avoir d’obstacles et de résistance quand on va y procéder.
Il a indiqué que le président du Faso a pris bonne note et réaffirmé l’engagement des autorités de la Transition à travailler pour la manifestation de la vérité non seulement dans ce dossier, mais aussi dans tous les autres. «Je crois que c’est également l’occasion de rappeler que les états généraux de la justice qui se tiennent au moment où nous faisons cette annonce, doivent travailler à ce que la justice soit accessible et qu’il y ait de l’équité dans le traitement des dossiers», a-t-il conclu.


Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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