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Etat défectueux de l’avenue du musée : Des riverains manifestent leur mécontentement
Publié le mardi 11 septembre 2012   |  Le Quotidien


Avenue
© Autre presse
Avenue du musée.
Mauvais état de nos routes.


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Les riverains de l’avenue du musée, au secteur 28 de Ouagadougou, sont sortis, de façon spontanée, manifester leur mécontentement, le samedi 8 septembre 2012. Ils dénoncent l’insouciance des autorités municipales face à la réfection de leur avenue. « Sans la réfection de notre voie, nous n’irons pas voter », ont prévenu les manifestants.

Avenue du musée, c’est le nom de baptême de la voie qui mène du feu tricolore du musée national à la route de Saaba, en passant par l’église du pasteur Mamadou Karambiri. C’est dans le quartier Dassasgho, au secteur 28. Les riverains ont manifesté leur ras-le-bol, dans la matinée du samedi 8 septembre 2012. Ils disent ne pas comprendre l’insouciance des autorités de l’arrondissement de Bogodogo, alors que la voie est de plus en plus impraticable. A les entendre, les autorités municipales ne sont jamais venues sur cette voie pour des travaux. Chaque année, c’est le pasteur Karambiri, ont-ils avancé, qui la réfectionne. Mais cela ne semble pas suffire aux yeux des révoltés de la matinée. « Je suis dans ce quartier depuis 1998. Je n’ai jamais vu un véhicule de l’Etat pour des travaux sur cette voie.

C’est le pasteur Karambiri qui se débrouille chaque année. Il gratte jusqu’au tournant de son église. Il fait ce qu’il peut », a expliqué Cécile Hien. « C’est une manifestation spontanée. Nous n’avons pas déposé de plainte, nous ne savons pas comment nous y prendre. Mais, je suis allée personnellement à la mairie de l’arrondissement de Bogodogo et je n’ai pas pu voir le maire. Il est toujours absent, du moins, c’est ce qu’on m’a toujours fait comprendre. On ne connait même pas les conseillers du secteur. C’est pourquoi, nous sommes sortis ce matin pour nous fait entendre », a-t-elle poursuit pour traduire l’objet de la manifestation. Et pour se faire entendre, les manifestants ont barricadé la voie, dans tous les sens, pendant plus de deux heures. Pour eux, une voie de la taille de l’avenue du musée, et qui de surcroit éclairée, ne devrait pas manquer de bitume. Par cette manifestation, ils entendent interpeler la mairie de l’arrondissement de Bogodogo sur la nécessité de réfectionner l’avenue du musée.

A défaut du goudron, au regard de la densité de la circulation sur cette route, les manifestants exigent que la voie soit régulièrement entretenue. En plus des riverains, l’avenue du musée, est pratiquée, argumentent-ils, par les fidèles du pasteur karambiri, les élèves du LTAC et les patients du centre de santé de la localité. Ainsi, l’état défectueux de la voie met, selon eux, en danger la vie de ses usagés. « Les gens tombent et se blessent ici. Ce ne sont pas des flaques d’eau, mais plutôt des lacs que nous avons sur cette voie », a ironisé Ramata Guiguima, une riveraine, avant de s’alarmer : « Des personnalités empruntent cette voie, elles savent que c’est difficile. Et avec cette route, on nous demande d’être à l’heure aux services ». En marge de la manifestation, Prosper Zombré, président de l’Amicale des amis et riverains de l’avenue du musée, a dit soutenir la cause.

« Ce n’est pas l’amicale qui manifeste, mais c’est une manifestation que nous soutenons. A notre rencontre, il y a trois jours, nous avons évoqué le problème de cette route », a-t-il dit. Alerté, le maire de l’arrondissement de Bogodogo, Henri Sandaogo Kaboré, s’est rendu sur les lieux. Sa présence ne réussira pas à calmer la furie des manifestants. « La mairie ne dispose plus d’engins pour entretenir les routes. Tous les engins que nous sommes d’ailleurs nés trouver, sont sur cale. Nous faisons recours au privé pour nous appuyer », a justifié Henri Sandaogo Kaboré. « Nous nous sommes adressés au ministère en charge des infrastructures qui a bien voulu nous accompagner avec ses engins du 3 au 12 septembre. Malheureusement, Bobo-Dioulasso nous a devancé, si bien que jusqu’à ce jour, les engins ne sont pas encore disponibles. S’il y a des gens qui peuvent mettre à notre disposition des camions comme ce fut le cas dans d’autres secteurs, nous allons assurer le carburant et la prise en charge du chauffeur et son équipe. En ce moment, la population va constituer la main d’œuvre pour ramasser les agrégats nécessaires à remblayer la route », a-t-il proposé. Les manifestants ayant compris que leur soulagement viendra des bonnes volontés, ont alors prévenu « Sans la réfection de notre votre voie, nous n’irons pas voter »

Par Nazé OUATTARA

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