Services régionaux de Sidwaya Bientôt des dépêches pour l’AIB

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Publié le mardi 24 mars 2015 | Sidwaya

La formation des chefs de services régionaux des Editions Sidwaya a pris fin, le samedi 21 mars 2015 à Ouagadougou. L’une des promesses faites par les participants, est que le site de l’Agence d’information du Burkina (AIB), www.aib.bf, sera enrichi par des dépêches provenant des régions.

Les chefs de services régionaux des Editions Sidwaya sont désormais rompus à l’écriture de styles d’agence. Cela, à la faveur d’une formation dispensée par M. Bilélé Bénin Jérôme, journaliste à la retraite, ancien conseiller technique auprès du directeur général des Editions Sidwaya, chargé de la formation. Durant quatre jours, du 18 au 21 mars 2015, les journalistes ont appris à élaborer des dépêches, des bulletins, des flashs… Ils devront de ce fait, être des animateurs du site www.aib.bf de l’Agence d’information du Burkina (AIB) grâce à des dépêches tirées de l’actualité régionale. Une dépêche d’agence est une information qui donne le maximum de renseignements vérifiés et sûrs en quelques mots. Les journalistes doivent être alertes pour répercuter l’information comme l’a recommandé le directeur de l’AIB, Souleymane Sawadogo. Après avoir appris les techniques de styles d’agence, les chefs de service régionaux ont eu des échanges avec la direction managériale de la «Maison commune». Ce qui a permis au directeur général, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, de revenir sur l’importance des régions dans la collecte des informations. «Les chefs de service régionaux sont des représentants des Editions Sidwaya dans les régions. Ils sont à la fois DG, rédacteur et commercial. Il faut donc qu’ils soient mieux imprégnés des nouvelles exigences de la maison», a-t-il indiqué. Les principales préoccupations soulevées ont été, entre autres, la parution tardive des articles dans le quotidien, la facturation, le recouvrement, les difficultés liées aux moyens matériels et au manque de local. L’arrivée tardive des journaux dans les régions a longuement fait l’objet d’échanges. Il est ressorti que la quasi-totalité des régions connaissent cette situation préjudiciable à la confiance que le citoyen peut avoir vis-à-vis du «Journal de tous les Burkinabè». Les raisons évoquées sont inhérentes à des défaillances occasionnelles de l’imprimerie et à la qualité du papier. Quant au manque de local, il a obligé certains chefs de service à cohabiter avec d’autres services. C’est le cas de Timothée Somé, chef de service de la région du Centre-Nord. «Mon bureau est logé au sein du gouvernorat où je partage un bureau avec trois personnes», a-t-il déploré. A la suite des réponses apportées par les responsables des services interpellés, le DG a tenu à rassurer les représentants régionaux. «Ils ne sont pas des bannis de la maison. On compte sur eux ». Il leur a rappelé que le développement de Sidwaya ne se limite pas à Ouagadougou seulement, mais prend également en compte les régions. D’où l’importance de leur apport quotidien pour que les différents produits puissent connaître une amélioration.

Habibata WARA