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Le Pays N° 5193 du 11/9/2012

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Congrès panafricains sur les fistules obstétricales : Vers le déblocage des obstacles à l’éradication
Publié le mardi 11 septembre 2012   |  Le Pays


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© Autre presse
Pr Adama TRAORE
Le ministre de la santé du Burkina


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Ouagadougou a abrité, du 6 au 8 septembre 2012, un congrès panafricain sur les fistules obstétricales, une rencontre organisée par la Fondation RAMA d’aide aux femmes victimes de fistules en collaboration avec la Fondation SEMAFO. Venus de plusieurs pays, les participants à ce congrès ont réfléchi sur le thème : « Comment débloquer les obstacles à l’éradication des fistules obstétricales en Afrique où la maladie sévit le plus ? ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Santé du Burkina Faso, Adama Traoré, parrain de la cérémonie et représentant le Premier ministre.

En Afrique, deux millions de femmes souffrent de fistules obstétricales et chaque année, 50 à 100 mille nouveaux cas surviennent, selon les chiffres de l’OMS. Pour apporter une réponse appropriée à la problématique des fistules obstétricales en Afrique dans le cadre des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement), la Fondation RAMA d’aide aux femmes victimes de fistules obstétricales, en collaboration avec la Fondation SEMAFO, a organisé un congrès panafricain, premier du genre. Ce congrès, qui s’est tenu du 6 au 8 septembre dernier à Ouagadougou, a connu la participation de spécialistes de la santé de plusieurs pays d’Afrique pour un partage d’expériences sur la question. Pour le Dr Josiane Diallo/Ouédraogo, gynécologue obstétricienne à Fada N’gourma, « la fistule obstétricale consiste à une communication anormale entre la vessie et le vagin et/ou entre le rectum et le vagin qui survient après un accouchement difficile ou non assisté ». Elle a précisé qu’il en existe ainsi trois principaux types que sont : « les fistules vésico-vaginales, les fistules recto-vaginales et les fistules vésico-recto-vaginales ». La plus couramment rencontrée, la première, consiste en une brèche sur la paroi postéro- inférieure de la vessie et parfois l’urètre par laquelle les urines s’écoulent en permanence vers le vagin sans possibilité de contrôle, toute chose qui invalide la femme et fait d’elle une exclue sociale tout en lui enlevant sa dignité humaine, poursuit la spécialiste de Fada. Mais, a-t-elle rassuré, ce n’est pas une fatalité et « nous sommes là pour redonner du sourire à toutes ces femmes qui en souffrent ». Le ministre de la Santé, Adama Traoré, a, pour sa part, loué l’initiative de la Fondation lors de la cérémonie d’ouverture. Il a aussi confié que son département attend de pieds fermes les résultats qui découleront de ce congrès pour les prendre dans la politique de santé du Burkina Faso. Tout en promettant l’accompagnement de son département, le ministre a souhaité que la vertu des échanges soit consacrée, pendant les trois jours du congrès, pour une Afrique libérée des fistules. Pour sa part, la marraine internationale, Chantal Guérin de la Fondation SEMAFO, est convaincue qu’à l’issue des travaux, des voies et moyens seront trouvés pour soulager un tant soit peu les milliers de femmes vivant avec des fistules. Selon la coordonnatrice de la Fondation organisatrice du congrès, Ramata Kabré, ce congrès entre dans le cadre des objectifs de la Fondation RAMA qui œuvre dans la prévention, la prise en charge et la réinsertion socio-professionnelle des femmes atteintes de cette maladie.

Germaine KERE et Boureima LEGMA

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